Sebastian Vettel (Ferrari) : "Ce n'est que le début"
Quel est votre sentiment après cette victoire ?
Sebastian Vettel : "Ça a été une grande journée pour nous, un grand soulagement. L'équipe a travaillé tellement dur sur la piste et à l'usine... C'est une très bonne ambiance, tout le monde pousse énormément. C'est bon de sentir cet état d'esprit et de pouvoir leur rendre quelque chose."
Quelle a été votre stratégie face à Hamilton, qui partait en pole position ?
SV : "Nous avions un bon plan. Bien sûr, nous espérions un meilleur départ, ça n'a pas marché... Ensuite, nous avons essayé de le garder sous pression, de l'empêcher de prendre le large, afin qu'il n'ait pas le luxe de s'arrêter quand il le souhaitait. Du coup, il devait être sur la défensive et s'arrêter tôt, risquer de se retrouver dans le trafic, et ça a marché pour nous. Dans un sens, il a été malchanceux mais, dans l'autre, nous étions là à le pousser vers les stands. Nous avons fait ce qu'il fallait."
Vous attendiez-vous à être devant dès le premier Grand Prix de la saison et comment l'expliquez-vous ?
SV : "Je crois que, pour nous tous, c'est une surprise positive. La route que nous avons suivie est assez simple: nous n'avons regardé ni à gauche, ni à droite, ni devant, ni derrière, mais nous nous sommes concentrés sur ce que nous faisions à ce moment précis. Évidemment, il y a eu des hauts et des bas pendant les douze derniers mois, mais je pense que, particulièrement pendant les deux derniers mois, les choses se sont calmées et nous avons juste essayé de faire notre travail. Bien sûr, c'est un grand bouleversement cette année, mais l'équipe est heureuse de travailler ensemble. (...) Il semble que travailler pour Ferrari donne un supplément de passion et je pense que nous concentrer sur nous-mêmes a fait la différence. C'est ce qui permet de créer une grande voiture, ce que nous avons."
La dernière fois que Ferrari a gagné en Australie, avec Kimi Räikkönen en 2007, celui-ci a ensuite été sacré champion du monde. Vous y pensez ?
SV : "Non, pas pour l'instant, pour être honnête. J'ai été très chanceux dans ma carrière, j'ai connu de bonnes courses et de bonnes années, mais la première course n'est pas le moment de faire les comptes. Il faut y aller étape par étape. C'est bien de savoir que nous avons une bonne voiture, mais c'est juste le début: nouvelle règlementation, nouvelle génération de voitures, il y a encore beaucoup de progrès à réaliser."
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