Vettel écrase la concurrence
Lewis Hamilton a terminé quatrième sur sa McLaren-Mercedes devant le Brésilien Felipe Massa sur l'autre Ferrari. Jenson Button, sixième sur la seconde McLaren-Mercedes, termine à une minute de Vettel. A ce rythme là, le successeur de Michael Schumacher pourrait être sacré champion du monde avant la trêve du mois d'août.
Rien ne semble pouvoir inverser le cours des choses. C'est inéluctable: Sebastian Vettel, plus jeune champion du monde de l'histoire à l'automne dernier, va doubler la mise cette saison. Reste juste à savoir quand cela arrivera. Sur le circuit valencian où se tient le Grand d'Europe, le leader de l'équipe autrichienne a encore asséné un récital grâce à une machine parfaitement huilée et à sa science de la course. Il
a dominé la course de bout en bout, comme souvent, et a laissé ses rivaux pour le titre se battre pour les accessits. Derrière ce cavalier seul du pilote allemand, Alonso et Webber se sont livrés une superbe bataille pour la seconde place, l'Espagnol récupérant la mise après avoir dépassé l'Australien en début de course puis s'être fait doubler lors du premier arrêt aux stands avant de finalement le devancer à la faveur du dernier changement de pneus. Le double champion du monde finit 2e, égalant son meilleur résultat de la saison au GP de Monaco.
La performance d'Alonso fait les affaires de Sebastian Vettel qui, avec 186 points au classement, devance désormais de 77 longueurs, soit un écart de trois victoires (chaque succès valant 25 points), ses dauphins Mark Webber et le Britannique Jenson Button (McLaren, 6e dimanche), ex-aequo avec 109 points. L'autre McLaren du Britannique Lewis Hamilton finit 4e, devant la seconde Ferrari, pilotée par le Brésilien Felipe Massa (5e).
L'Allemand Nico Rosberg (Mercedes) est 7e. Il précède l'Espagnol Jaime Alguersuari (Toro Rosso), 8e à la faveur d'une jolie stratégie. Les Allemands Adrian Sutil (Force India, 9e) et Nick Heidfeld (Lotus Renault, 10e) prennent les derniers points. A noter que tous les pilotes ont terminé la course, ce qui n'était pas arrivé depuis le Grand Prix d'Italie 2005. A l'époque, vingt voitures avaient pris le départ, contre vingt-quatre cette année.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.