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Vettel: "J'avais l'impression de voler"

L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), vainqueur sur le circuit de Yas Marina de son 11e Grand Prix de la saison 2013, a confié ensuite qu'à certains moments de cette course, remportée avec 30 secondes d'avance sur le deuxième, il avait "l'impression de voler".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'Allemand Sebastian Vettel au volant de sa Red Bull

Que vous inspire cette 7e victoire d'affilée ?
Sebastian Vettel : "C'est incroyable. Et merci aussi aux fans. Il y avait tellement de  gens, de drapeaux allemands, ça faisait plaisir d'être soutenu comme ça, avec  un nombre croissant de spectateurs en tenue Red Bull, j'espère que ça va  continuer comme ça dans les années à venir. Il y avait aussi mes parents, et je  voulais leur dédier cette victoire. J'ai beaucoup couru devant eux quand  j'étais petit, maintenant mes jouets sont plus gros, il y a plus de monde, et  c'était très spécial de les avoir ici ce week-end. Ils m'ont beaucoup appris et  un jour, si j'ai des enfants, je veux leur transmettre la même chose. La  voiture était absolument brillante, il n'y a rien d'autre à dire. A certains  moments, j'avais l'impression de voler. Les gros écarts, c'était une surprise.  Merci à toute l'équipe et aussi à Renault, car une grande partie de nos  victoires leur revient. Ils font un très bon travail et j'espère que l'an  prochain nous aurons un moteur aussi puissant et fiable que cette année".
   
Quel est votre secret pour préserver vos pneus ?
S.V : "Je ne pense pas qu'il y ait un secret. Ces pneus sont délicats à  utiliser, extrêmement sensibles. Notre rythme aujourd'hui était effrayant, par  moments. Je me sentais vraiment très bien avec les pneus tendres et j'ai pu  créer un gros écart dans les deux premiers tours. Bien sûr, c'est plus facile  quand on pilote dans l'air frais (ndlr: en tête de course) et moins évident  quand on est dans le trafic. Plus la saison avance, mieux on arrive à gérer les  pneus, en les écoutant attentivement, pour être capable d'en tirer peut-être un  peu plus de performance que les autres gars".
   
Vous venez de gagner sept fois d'affilée, et donc d'égaler le record de  Schumacher en 2004. Est-ce que c'est important pour vous ?
S.V : "Je sais que quand on parle du moindre record, Michael est dans le coup,  mais je ne sais pas quoi dire, je suis bouleversé. Les gens voient sept courses  mais ils ne se rendent pas compte à quel point c'est difficile de gagner  chacune d'entre elles. Cette série est exceptionnelle. Le fait qu'on a eu tout  juste à chaque fois, en termes d'arrêt au stand, de fiabilité. C'est difficile,  en étant un membre actif de l'équipe, de mettre tout ça en perspective. Quand  j'étais petit, je voyais gagner Michael et je voyais bien qu'il y avait un  esprit d'équipe très fort, chez Ferrari, donc ça fait quelque chose de faire  aussi bien qu'eux. Quand je repense aux dernières années, c'est incroyable de  pouvoir compter sur un groupe de gens aussi forts, qui croient autant à ce que  nous faisons. C'est génial d'en faire partie et ça me rend fier. Les chiffres  ne sont pas si importants pour moi, mais quand on égale un record, ou quand on  s'en rapproche, vous évoquez à chaque fois les pilotes les plus spéciaux du  monde de la Formule 1. Je pense que je ne suis pas assez âgé pour réaliser".

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