Vettel: "Un résultat fantastique et un honneur"
Sebastian Vettel, vous ajoutez votre nom au palmarès de tous les champions s'étant imposé à Monaco ...
"C'est incroyable. Je pense que la course devait être intéressante à voir. Je suis extrêmement heureux. A un moment, j'étais deuxième avec 15 secondes de retard sur Jenson (Button) et la victoire semblait très éloignée. Même cet endroit est fou. La roulette (du casino, NDLR) a beaucoup tourné la nuit passée et elle a continué à tourner pendant la course. C'est un résultat fantastique et un honneur extrême pour moi de mettre mon nom au bas de la liste des gagnants. C'est, j'imagine, un jour parfait."
Avec cinq succès en six courses, tout va dans votre sens, non ?
"Oui, mais il reste encore du chemin (avant le titre). Nous avons vu l'an passé combien les choses changent vite, et nous avons appris de cela. Nous avons pris un bon départ et nous sommes sur une bonne dynamique. Nous essayons de prendre chaque course comme un évènement à part. Nous sommes prêts à attaquer et à nous battre. Dimanche, il y avait une chance de gagner et nous l'avons saisie. Nous avons complètement mérité la victoire. Nous avons pris un risque et nous avons été récompensés."
Que s'est-il passé lors de votre premier arrêt aux stands ?
"Je ne sais pas. Je suis arrivé. Tout avait l'air bon et j'étais prêt à repartir. J'ai regardé à l'avant-droit. La roue n'était pas là. Après, tous les mécaniciens se sont dépêchés. J'ai probablement perdu deux ou trois secondes. Jenson a de son côté très bien tourné. Il s'éloignait comme un fou avec ses pneus extra-tendres. A un moment, il avait 10, 13, 15 secondes d'avance. Je me suis dit : +s'il arrive à 19-20, cela va devenir difficile+, parce que c'est le temps qu'il faut pour un arrêt. Ensuite il a à nouveau changé de pneus. Et il y a eu la voiture de sécurité. Au début, on m'a demandé de rentrer aux stands, mais j'ai dit : +je veux rester en piste+. La seule manière pour moi de remporter la course était de ne faire qu'un arrêt. Et j'avais un bon feeling avec les pneus."
Etiez-vous confiants de vous maintenir en tête, avant que la voiture de sécurité n'entre en piste ?
"Pour être honnête, j'étais assez confiant. Je n'avais pas les pneus les plus frais, mais je pensais qu'ils dureraient encore six tours. Il est difficile de savoir ce qui se serait passé. Cela aurait été proche et mes gommes arrières ne s'amélioraient pas. Mais j'avais une bonne chance de rester où j'étais, même si cela dépendait aussi des risques que Fernando était prêt à prendre."
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