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Williams évoque des cockpits fermés, Alonso approuve

Claire Williams, qui dirige l'écurie Williams, a évoqué la possibilité, approuvée par Fernando Alonso, de cockpits fermés en F1 après le grave accident au Grand Prix du Japon dimanche qui a plongé le pilote Jules Bianchi dans un état critique. "Nous devons envisager toutes les options possibles, qu'il s'agisse d'un cockpit fermé ou d'autre chose, et je pense que ces questions doivent être abordées en coulisses", a déclaré la fille de Frank Williams, fondateur de l'écurie britannique, mercredi soir à Londres lors de la conférence Leaders in Sport.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Felipe Massa (Williams-Mercedes) sur le toboggan autrichien de Spielberg (JOE KLAMAR / AFP)

"La sécurité est toujours la priorité absolue, aussi devons-nous trouver  des solutions allant dans le sens de la protection maximale de nos pilotes, et  je ne pense pas que le look d'une voiture soit important", a-t-elle ajouté,  alors que débutent vendredi dans une ambiance lourde les premiers essais libres  du GP de Russie à Sotchi.

"Les cockpits fermés sont techniquement très difficiles à réaliser et à  intégrer sur une monoplace de Formule 1, et changeraient bien évidemment la  physionomie d'une voiture de F1 telle qu'on la connaît actuellement", a reconnu  la dirigeante d'écurie. "J'ai tendance à penser que nous devons au moins essayer cette idée. Nous  sommes en 2014. Nous avons la technologie (...) Alors pourquoi ne pas  essayer?", a commenté le double champion du monde espagnol Fernando Alonso,  jeudi à Sotchi. 

"Pas au top de la sécurité"

"Tous les plus gros accidents en sport mécanique ces deux dernières années  ont conduit à des blessures à la tête, c'est donc probablement un des domaines  où nous ne sommes pas au top de la sécurité", a estimé le pilote Ferrari. Lui-même a été victime d'un gros accrochage au Grand Prix de Belgique à  Spa-Francorchamps en 2012 et avait vu la Lotus de Romain Grosjean survoler sa  Ferrari en lui passant à quelques centimètres du casque. 

"J'aurais probablement pu mourir, là au premier virage, si la voiture était  passé 10 cm plus près de ma tête", a-t-il estimé. Ayant également frôlé la mort lorsqu'un débris a traversé sa visière en  Hongrie en 2009, le Brésilien Felipe Massa est également favorable à des essais  de cockpits fermés. "Dans le cas de mon accident, ça aurait été, à coup sûr, parfait. Dans le  cas de Jules, je ne sais pas", a-t-il déclaré. 

Jules Bianchi, pilote de l'écurie Marussia âgé de 25 ans, est toujours dans  un état "critique mais stationnaire", suite au traumatisme cérébral sévère subi  quand sa voiture s'est encastrée sous un engin de levage qui dégageait une  autre voiture de la piste de Suzuka pendant le Grand Prix du Japon.

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