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Pour Jean Todt, la F1 "coûte trop cher"

"La Formule 1 est le premier des sports automobiles, un grand spectacle, mais elle coûte trop cher", a regretté dimanche Jean Todt, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), en marge du Grand Prix d'Australie.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le président de la FIA Jean Todt (FLORENT GOODEN / DPPI MEDIA)

Actuellement, nous n'avons que dix équipes dans le Championnat, alors qu'il y a potentiellement douze places, donc, clairement, nous devons être capables de remplir ses deux places mais le seul moyen de le faire est probablement à travers une distribution différente des revenus (...) Nous devons voir comment rendre le sport plus accessible", a plaidé Jean Todt lors d'un point presse en marge du Grand Prix d'Australie remporté dimanche par Sebastian Vettel. Il ne s'agit toutefois pas d'une prérogative de la FIA, dont le rôle est de réglementer la discipline, a-t-il précisé.

Monoplace "trop sophistiquées"

Pour l'ancien copilote de rallye et directeur d'écurie de sport automobile, les monoplaces sont aujourd'hui "trop sophistiquées, probablement trop technologiques, (...) trop chères, trop compliquées et, dans un sens, trop fiables", capables d'enchaîner 70 à 80 tours en essais, alors qu'à son époque, boucler cinq tours était "fantastique".

Le président de l'instance réglementant le sport automobile est également revenu sur ses rapports avec le nouveau propriétaire de la F1, le groupe américain Liberty Media. "Nous sommes dans une situation comparable à une lune de miel", a-t-il expliqué. "J'ai déjà rencontré les nouveaux propriétaires à Genève et à Paris pour discuter de comment améliorer les choses (...) Nous sommes prêts et décidés à mettre les forces et les efforts nécessaires pour élever la Formule 1 à son meilleur niveau."

Jean Todt a par ailleurs assuré n'avoir pas encore décidé s'il serait candidat à un troisième mandat à la tête de la FIA fin 2017. "J'ai beaucoup de pression pour annoncer si je serai candidat, car beaucoup de mes soutiens me poussent à postuler pour un autre mandat, ce qui est très important car, s'il y avait des résistances, ma décision serait plus facile!", a-t-il lancé. "Je déciderai dans les mois à venir ce que je veux faire."

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