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Jeremias Gonzalez Ferioli, la relève

Alejandro et Marcos Patronelli ont fait du Dakar une chasse gardée pendant quatre ans. En Argentine, une nouvelle génération de quadeurs arrive sur le Dakar pour prendre le relais. A 18 ans, Jeremias Gonzalez Ferioli est le plus prometteur.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Jeremias Gonzalez Ferioli

Jeremias Gonzalez Ferioli ne court pas encore après les records. Il est pourtant le plus jeune participant à un Dakar avec ses 18 ans tout juste franchis. Le Dakar, il l’a couru tant de fois dans ses rêves que d’être au départ cette année était presque naturel. « Je trouve cela plutôt drôle, mais je suis surtout très motivé, explique-t-il. Le Dakar, c'est un objectif depuis 2010, quand j'ai débuté sur le championnat argentin de tout-terrain ». Très vite, le jeune homme s’est illustré en écumant les podiums argentins devant des quadeurs bien plus expérimentés. Vice-champion d’Argentine en 2012 et 2013, il a encore fait plus fort au Desafio Ruta 40. 6e du général devant des pointures comme Daniel Mazzucco, Gonzalez Ferioli a tout simplement remporté le Dakar Challenge. Une voie royale pour son premier Dakar, même s’il a fallu que le jeune homme passe son permis de conduire moto. En Argentine, on peut rouler en quad librement. Pas en Bolivie ou au Chili où le papier rose local est obligatoire pour rouler en liaison sur les routes ouvertes à la circulation.

Premier argentin

Permis dans une poche et road-book sur le guidon, Jeremias Gonzalez Ferioli a débuté son Dakar comme un vieux briscard. Moins entamé que certains de ses collègues, il a joué au bon samaritain. Déjà dans l’esprit du rallye-raid. « Je me suis arrêté pour aider l’Uruguayen Mauro Almeida et le Russe Sergeyi Karyakin. Ils étaient tous les deux totalement déshydratés, raconte-t-il. Entre quad, et de toute façon sur le Dakar, cela fait partie de la course. » En course, il en bave comme les autres mais ça fait partie de son processus d’apprentissage. Sorti 5e de la brûlante étape entre Chilecito et Tucuman, le natif de Cordoba dispose désormais d’un incroyable vécu. « Oui, c’était très dur, avoue-t-il. La chaleur était terrible. Je n’ai jamais connu ça. Le quad chauffait. Il fallait s’arrêter. Je mettais de l’eau dans le radiateur avec des petites bouteilles que j’avais embarqué. J’ai dû m’arrêter au moins une demi-douzaine de fois. » Bien calé à la 6e place du général, il est le premier quad argentin. Jeune et talentueux.

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