KTM toujours au dessus du lot, Honda en enfer
Encore tout bon pour KTM
Cyril Despres et Marc Coma partis en deux ans, c’était l’année de tous les dangers pour KTM. La machine à gagner autrichienne n’a finalement rien changé de ses habitudes. Stratégie irréprochable tout au long du rallye, deux étapes marathon parfaitement gérées et une 450 Rally d’une fiabilité à toute épreuve ont permis de poursuivre la série avec une 15e victoire d’affilée sur le Dakar. Côté pilotes, les choix se sont également montrés judicieux. Un an après ses débuts en rallye-raid, Toby Price a décroché le pompon. Une première qui en appelle d’autres même si Matthias Walkner, qui a abandonné sur chute, et Antoine Meo seront bientôt au même niveau. 2e du classement, Stefan Svitko n’était pas intégré au team officiel mais sa régularité a payé dans cette course débridée.
Encore raté pour Honda
Avis de grand ménage sur le HRC ! Après trois échecs successifs, la branche sportive du plus grand constructeur mondial de deux roues n’a plus le choix pour relancer son projet Dakar. Au vu des moyens engloutis, quel gaspillage. On ne pourra pas reprocher grand chose aux pilotes qui ont été trahis par la mécanique. Barreda en première semaine puis Gonçalves lors de la deuxième étape marathon. La fiabilité reste la base dans une épreuve aussi sélective que le Dakar. Honda l’a peut-être oublié… Heureusement, il y a l’avènement d’un espoir, l’Argentin Kevin Benavides, qui est arrivé jusqu’au pied du podium.
Yamaha prend date
Moto neuve et pilotes en devenir, Yamaha a pris un petit coup de jeune. Certes la marque aux diapasons a confié le développement de sa XXX au vétéran Helder Rodriguez (5e du général) mais c’est pour mieux décharger les espoirs Adrien Van Beveren et Xavier de Soultrait qui ont besoin de prendre de la bouteille dans la discipline. Le double vainqueur de l’Enduropale du Touquet s’est déjà fait remarquer et termine à une belle 7e place derrière son alter-ego chez KTM Antoine Meo. De Soultrait a été moins chanceux en cassant son moteur entre Belen et La Rioja.
Nous n’oublierons pas dans ce bilan la 3e place de Pablo Quintanilla (Husqvarna), les belles promesses de Pierre-Alexandre Renet avant sa chute et les Sherco qui ne sont jamais très loin de la tête mais qui souffrent d’un éternel manque de fiabilité.
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