Lavigne : "Une édition historique"
Q: Quel bilan tirez-vous de ce Dakar-2012 ?
Etienne Lavigne: "C'est une édition historique à plusieurs titres: nous avons reçu un accueil incroyable au Pérou, 27e pays visité par la course, où l'on n'avait plus vu une telle foule dans les rues du coeur historique de Lima depuis la venue du Pape Jean-Paul II en 1985, m'ont dit les autorités péruviennes. Le Président Ollanta Humala est monté en personne sur le podium d'arrivée. Nous avons également renoué avec le traditionnel Dakar en ligne entre Atlantique et Pacifique et non plus en boucle. Enfin, nous enregistrons la grande satisfaction des pilotes dont 57 % (248 sur 443 au départ), sont parvenus à finir l'épreuve, contre seulement la moitié l'année dernière".
Q: A quoi est dû cette baisse du nombre d'abandons ?
EL: " Nous avons revu à la hausse les critères d'exigence professionnels de notre politique d'inscription. Nous avons éliminés de nombreux dossiers de candidature dont le profil ne nous semblait pas être à la hauteur pour disputer cette épreuve très dure dans toutes les catégories pour les hommes (femmes) et les véhicules".
Q: Comment se profile le Dakar 2013 ?
EL: Rien n'est encore définitivement arrêté. Nous traverserons de nouveau l'Argentine, le Chili et le Pérou et prévoyons de faire une arrivée en 2013 dans la région centrale du Chili, celle de Santiago. Mais nous étudions plusieurs possibilités comme celle de faire la dernière spéciale chronométrée à Vina Del Mar par exemple, puis une dernière étape de liaison le dernier jour à Santiago où serait installé le podium. Mais c'est encore à l'étude".
Q: Un 28e pays et 4e en Amérique Latine sera-t-il visité par le Dakar-2013 ?
EL: "Nous avons reçu une grosse demande de la Bolivie. Mais rien n'est encore arrêté. Nous étudions tout cela dans le cadre de nos contingences de calendrier. En temps, le Dakar ne peut pas dépasser deux semaines. Tous ses protagonistes, concurrents et autres, sont fourbus après 15 jours de course."
Propos recueillis par Patrick FILLEUX
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.