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Le Dakar souffle le chaud avant de manquer d'air

Depuis le départ, les concurrents du Dakar 2017 doivent faire face à une chaleur considérable. Trois jours en plein soleil qui commencent à faire des dégâts. La bonne nouvelle, c’est qu’il fera plus frais en Bolivie. La mauvaise, c’est que l’air va manquer.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Juan Garcia Pedrero (Sherco) essaye de se rafraîchir à l'arrivée de la 2e spéciale du Dakar 2017 (ERIC VARGIOLU / E.V.A.)

C’est peu dire que le soleil est généreux en Argentine. 52 degrés au soleil, c’est la température maximale mesurée au bivouac de Tucuman hier. Une chaleur éprouvante pour les suiveurs du rallye et un terrible coup de massue pour les concurrents alors que se profile déjà l’altiplano bolivien et ses passages à plus de 4.000 mètres. C’était annoncé mais ces températures extrêmes ont mis à mal les organismes et les machines. « J’ai fait cinq Dakar à moto, mais je n’avais encore jamais vécu une étape aussi difficile à cause de la chaleur », assure le quadiste français Bruno Da Costa. A l’arrivée, la plupart des assistances n’étaient pas encore en place. Une seul refuge, l’ombre de la cantine du bivouac. L’air frais n’existe pas alors autant essayer de se cloîtrer sous une tente à l’abri des rayons. Très marqué, Da Costa tente de récupérer. « J’étais au bord de l’évanouissement, raconte le concurrent N.262. J’ai pourtant bu une dizaine de litres d’eau depuis ce matin. »

Essence en ébullition

Même les ténors de la catégorie moto ont souffert de la chaleur et englouti une quantité incroyable d’eau. « Ces premières journées sont très spéciales avec cette chaleur, on passe toute la journée totalement trempés, c’est très dur », reconnaît le Portugais Paulo Gonçalves (Honda). Le tenant du titre et leader du rallye Toby Price n’était pas plus frais après son étape menée tambour battant. Pour les motards, le soleil n’était pas le seul ennemi du jour. Il a aussi fallu composer avec les animaux sur les pistes. « Il n’y avait pas de difficultés au niveau de la navigation mais les conditions étaient difficiles avec une très forte chaleur et beaucoup de poussière, explique le pilote KTM. C’était exigeant pour les hommes comme pour les machines. Il fallait par ailleurs faire très attention aux vaches qui traversaient la piste à certains endroits. J’ai plus l’habitude de voir des kangourous… » Côté galère, le Paraguayen Nelson Sanabria a lui vu son essence s’évaporer et se mettre à bouillir… »

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