Les clés de la onzième étape du Dakar

La spéciale du jour : Antofagasta – El Salvador (749 km dont 605 de SS)

Le Dakar se pose pour la première fois à El Salvador. C’est un endroit assez reculé et haut perché (2600 m d’altitude) mais cela va permettre de partir très tôt le lendemain matin. A cause de la Camanchaca (brouillard matinal présent dans la région), c’était devenu compliqué de quitter Copiapo tôt dans le journée et proposer une grosse étape de dunes. « On va commencer par les pistes de mines puis on visitera les fameuses dunes de Copiapo, indique David Castera, directeur de course. A la sortie des franchissements, retour sur la piste pour rejoindre El Salvador. Ça va arriver toute la nuit. » Avec 605 km de spéciale d’un seul bloc, les meilleurs vont passer environ sept heures sur la piste. Il y aura des écarts, c’est certain.

L'homme à suivre : Stéphane Peterhansel

En confiance, Stéphane Peterhansel est quasiment imbattable. Nani Roma a beau être leader et disposer de la même voiture (Mini), il n'arrive plus à suivre le rythme du double tenant du titre. Le natif de Vésoul l'a bien senti et s'évertue à mettre une énorme pression sur le Catalan, sur la piste et dans le team. "Peter" ne connaît que la victoire et est prêt à tout utiliser pour parvenir à ses fins. Revenu à 2'14", il a désormais l'avantage psychologique sur Roma. A surveiller également la réaction de Giniel de Villiers après la perte du podium mercredi, dépossédé par Nasser Al-Attiyah.

Le chiffre du jour : 605

La plus longue spéciale du Dakar 2014. 605 km d’un seul tenant, c’est très long. Quand il y a plusieurs secteurs entrecoupés de neutralisation, les pilotes peuvent relâcher la pression. Là, ce ne sera pas possible, d’autant que le classement général n’est pas encore figé chez les autos.

SS : Secteur Sélectif ou "Spéciale" où les concurrents sont chronométrés.