Les clés de la septième étape du Dakar

La spéciale du jour : Salta – Salta / Uyuni (moto/quad 782 km dont 409 de SS. Auto 763 km dont 533 de SS. Camion 755 km dont 525 de SS)

Honneur aux concurrents qui iront en Bolivie pour faire leur 2e marathon du rallye. « Jusqu'à Uyuni, ce sont des pistes assez jolies, indique David Castera, le directeur de course du Dakar. On va monter jusqu'à 4.000 m d'altitude sur 50 km. L'altitude moyenne pour tous les véhicules est de 3.600 / 3.700 m. On va prendre de l'altitude pour deux jours." Les autos/camions resteront eux autour de Salta mais ne vont pas se la couler douce. « La première partie est technique et caillouteuse, détaille Castera. Après, ça va rouler vite avant de retomber sur du technique. Il y aura un peu de sel argentin mais c'est une petite surprise."

L'homme à suivre : Nani Roma

Comment va réagir le leader du classement général Nani Roma après cette journée de repos ? Jamais il ne s’est retrouvé en aussi bonne position à la journée de repos d’un Dakar. Sous la pression de son coéquipier Stéphane Peterhansel, le Catalan va devoir se montrer solide. Mais le tenant du titre va lui ouvrir sur une piste caillouteuse. Ça ne lui avait pas vraiment réussi la dernière fois…

Le mot du jour : Salar

« Pour finir cette journée riche en sensations, il faudra traverser sur une vingtaine de kilomètres un salar absolu : une ligne droite qui donne le vertige. » Il est ici fait référence à un salar argentin. Le plus important est en Bolivie où vont arriver les motos et quads. Les organisateurs ont visé juste avec le salar d’Uyuni. Ce désert de sel est le plus grand au monde avec une superficie de 10 582 km2.  On y trouve un tiers des réserves de lithium exploitables. D’une beauté incroyable !

SS : Secteur Sélectif ou "Spéciale" où les concurrents sont chronométrés.