Les compétitions sportives en suspens
Frappé, jeudi, par un séisme de magnitude 8,9 puis un tsunami, le Japon a subi des dégâts considérables et les infrastructures sportives n'ont pas été épargnées. Dans ces conditions, et alors que le bilan humain ne cesse de s'alourdir, la Fédération internationale de patinage (ISU) a décidé d'annuler les Championnats du monde de patinage artistique prévus à Tokyo du 21 au 27 mars. "Devant les développements et la gravité de la situation au Japon, l'ISU, en consultation avec la fédération japonaise et sur les conseils des autorités japonaises, a conclu que la tenue des Championnats du monde de patinage artistique du 21 au 27 mars n'était pas possible", peut-on lire dans le communiqué signé du président Ottavio Cinquanta.
Cette mesure s'applique également à la toute nouvelle épreuve par équipes qui devait se tenir entre le 14 et le 17 avril à Yokohama. Un simple report de ces deux compétitions "est bien entendu soumis à la confirmation, par les autorités japonaises, que la situation est revenue à la normale et permet la tenue en toute sécurité d'un événement majeur de l'ISU dans la zone de Tokyo", précise le communiqué. Du coup, le Français Florent Amodio, alors en stage de préparation au Japon, a été rapatrié ce lundi. L'équipe de France féminine de judo a, elle aussi, regagné l'Hexagone après avoir passé plusieurs jours cloîtrée à l'hôtel alors que les répliques continuaient.
Outre les Mondiaux de patinage artistique, d'autres compétitions pourraient également ne pas avoir lieu. A l'image du Grand Prix moto de Motegi, prévu le 24 avril prochain. La Dorna, société organisatrice de l'évènement, n'a pas encore réagi officiellement mais les conséquences de la catastrophe ne devraient pas permettre à Motegi, ville située à environ 200 km au sud de Sendaï, d'accueillir la 3e manche de la saison de moto GP. L'explosion, samedi, de la centrale nucléaire Fukushima, à environ 170 km du circuit, hypothèque encore un peu plus les chances de voir la compétition maintenue.
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