Lucio Alvarez ne pique plus
Aux vérifications techniques, le Ranger avait fait une forte impression. Le 4x4 américain collait parfaitement à l’image du « Black Mamba » Lucio Alvarez. En revanche, quand il a fallu cracher le venin, l’Argentin s’est retrouvé fort dépourvu. La désillusion a commencé dès la première étape. Un problème d’accélérateur a coûté deux heures à l’équipage. Un premier coup dur pour Alvarez qui avait terminé 5e en 2012 et 10e en 2013.
Pannes à répétition
Après un court répit dans sa ville natale de San Rafael, la situation a complètement dégénéré. Panne d’essuie-glace, casse du bras de suspension, du lourd ! « Nous avons des gros problèmes tous les jours, reconnaît l’Argentin. Nous avons cassé un bras de suspension, et comme nous n’avions pas la pièce avec nous, il a fallut attendre le camion d’assistance… Et encore une fois, nous perdons énormément de temps, et sur un problème différent de la veille. Sincèrement, je me demande ce qui nous attend demain ! »
Des tests à faire
Mardi, le bilan était désastreux. Arrivé avant 21h au bivouac de San Juan, Alvarez a rendu environ 6h30 au vainqueur du jour Nani Roma. Le Ford Ranger souffre d’un gros défaut de jeunesse. « On a besoin de travailler sur la voiture, faire plus de tests, plus de petites courses pour la développer et arriver au niveau suffisant pour affronter le Dakar, confirme Alvarez. Pour l’instant ce n’est pas le cas !... »
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