Marcos Di Palma: "fou mais pour une promesse !"
C'est que le clan de Palma (Marcos, ses frères José Luis, Andrea et Patrick) est une légende dans le sport automobile argentin, à l'image du respect que l'on portait au patriarche, le père Ruben Luis. C'est d'ailleurs en souvenir de son père que Marcos, le plus excentrique et sans doute le plus fou de la tribu, va enfin vivre son rêve de Dakar.
"Que fais-je ici ? Je vais courir. Sinon pourquoi serai-je venu ? avait-il lancé à la presse en novembre dernier à l'hôtel Savoy de Buenos Aires où les organisateurs tenaient un séminaire pour ceux qui n'ont encore jamais couru le Dakar. Aussitôt, la rumeur devenue réalité, l'Argentine s'est trouvé avec les frères de Palma d'autres coureurs à supporter en plus de frères Patronelli. Grâce à des partenariats et des sponsors qui ont flairé la bonne affaire au vu de sa notoriété, le beau Marcos va donc faire vibrer toute l'Argentine dimanche à Mar del Plata.
"Il s'agit d'une nouvelle motivation dans ma carrière, et j'ai la foi" explique celui que les aficionados surnomme "Marquitos". Il est certain qu'il va voler la vedette à tous les favoris et il en est conscient. "Mais ce n'est pas pour cela, parce que je suis né à Buenos Aires et que le rallye est maintenant en Amérique du sud que j'ai eu envie d'y venir. Entre 2000 et 2003, j'avais prévu de me retirer de la compétition auto, pour monter sur une moto et parcourir le monde. Avec mon père, nous avions prévu de courir le Dakar, en Afrique, et d'atteindre le Sénégal. Moi à moto, et lui m'aurait suivi en hélicoptère. J'étais sans doute le fils qu'il était venu le plus souvent voir courir. Mais quand mon père est mort en 2000, il n'en n'était plus question".
"Ses fans et mes fans avaient eu vent de l'affaire, et elle n'était plus réalisable dans ce cadre là en solo.Par respect pour lui, je ne l'ai pas fait. Et j'ai reporté mon envie de moto. Mais je suis sûr que je le ferai. un jour pour aller découvrir d'autres cultures, apprendre ce qu'est la vie ailleurs. Pour l'instant, je me concentre sur le Dakar. Je ne me débrouille par trop mal en voiture. Bien sûr il faut bien gérer le GPS, bien savoir étudier la feuille de route, et négocier les difficultés.Bien sûr, reste à savoir si je vais tenir le coup physiquement, et si psychologiquement ce ne sera pas difficile. Il ne s'agit pas seulement de faire quelques excentricité dix minutes lors de la première spéciale, mais de tenir deux semaines à un rythme particulier. Je ne sais pas. Mais je tiens à courir. Ce serait réalise le rêve fou de De Palma".
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