Matthieu Baumel : "le stress de la crevaison"
En temps normal, le marathon, c’est 42km. Sur le Dakar, c’est 48h et plus de 800 bornes dans les jantes. A l’arrivée, une 40e victoire en spéciale pour Nasser Al-Attiyah. Tremble, Ari Vatanen (50 victoires)! Au passage, ça en fait 21 pour son co-pilote ! "La première journée de cette étape était compliquée, cassante, pas faite pour nous. On est distancés à la régulière. On a crevé une fois, mais çà, c’est monnaie courante ! A la fin de la spéciale, Peterhansel a tapé un rocher. Sur ce coup-là, il a eu beaucoup de chance. Il a terminé les 20 derniers kilomètres la roue tordue, cardan cassé. Il s’en tire bien ! Ce matin, on est parti 4e, on est bien remontés. On ne pouvait pas faire beaucoup mieux."
Dix-sept crevaisons !
Tout irait donc presque pour le mieux sans un problème récurrent: les pneus. "Ces crevaisons, c’est stressant. Dans les cailloux, on a peur de crever alors que la Mini, elle vole !!! On a pris le parti de moins attaquer. On a déjà eu six crevaisons depuis le départ. De Villiers, 17 !!! Ce matin, Al Rajhi était assis sur le bord de la spéciale, avec son pneu à la main, en attendant le camion…" On a pourtant du mal à croire que la Toyota roule à l’économie… "Ah, mais pour le reste, la voiture est nickel. On n’a rien eu à faire sur ce marathon. Pas un pépin depuis le départ. Cette année, l’équipe a vraiment fait du bon boulot. De ce côté-là, il n’y a rien à dire."
Au général, le duo franco-qatari compte moins de cinq minutes de retard sur le buggy Mini. Reste 4 étapes… Où tout est question de stratégie… "On sait tous que la 11e spéciale sera décisive. Autant te dire que la 10e, la veille, personne ne veut la gagner !!!" Et tant pis si elle tombe le jour de son 45è anniversaire… Le cadeau attendra !
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