GP de France : Marc Marquez en pole, les Français en retrait
Marc Marquez est lancé. Vainqueur du dernier Grand Prix en Espagne, le quintuple champion du monde a signé le meilleur temps de la séance de qualifications du Grand Prix de France au Mans samedi. L’Espagnol a su pousser les limites de sa machine sur une piste humide pour s’emparer de la pole position (1’40’’952) Il a devancé trois pilotes sur Ducati, l’Italien Danilo Petrucci et l’Américain Jack Miller en première ligne et Andrea Dovizioso 4e. Dans des conditions difficiles, avec de la pluie intermittente et plusieurs chutes (notamment du poleman Marquez), les Français se sont fourvoyés dans leurs choix stratégiques. La course dimanche est annoncée tout autant gênée par la météo.
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Cette qualification a tourné à la partie de jeu d’échecs. Et au jeu de la stratégie, Marc Marquez a prouvé qu’il n’était pas seulement un grand pilote que pour sa vitesse de pointe. L’Espagnol a fait le bon choix de pneus d’entrée de jeu et a pris tous les risques. Un seul tour chrono lui a suffi pour prendre les devants. Le suivant s’est terminé dans le bac à graviers au virage 6 alors que la pluie se faisait plus intense.
Cette science du timing lui offre l’occasion rêvée d'accroître sa domination sur la discipline et de prendre le large au classement des pilotes, son plus proche poursuivant Alex Rins s’est totalement manqué et partira en avant-dernière ligne. Cette 55e pole position en carrière lui permet au moins de rentrer un peu plus dans l’histoire de son sport puisqu’il égale Valentino Rossi – 5e ce samedi après être sorti de la Q1 – et n’est plus qu’à trois longueurs du recordman historique Mick Doohan. Très fort, alors que Marquez n’a que 26 ans.
Quartararo frustré, Zarco un peu plus agacé
Très attendu sur le circuit Bugatti, la nouvelle vedette tricolore Fabio Quartararo n’a pas été en mesure de chatouiller les meilleurs cette fois. Sur sa Yamaha, il a cru bon suivre le coup tactique réussi par Rossi, son compère de l’écurie-mère, en Q1 : partir en pneus lisses et espérer passer entre les gouttes. Pari manqué et une dixième place en final, faute de temps et de rythme pour ajuster ce mauvais choix initial. Même cause, mêmes conséquences pour Johann Zarco en Q1. Le pilote KTM, 5e lors de la 3e séance d’essais libres le matin même dans des conditions tout aussi fluctuantes, n’a pas adopté la bonne stratégie, restant trop longtemps sur des pneus pour conditions humides alors que la pluie séchait. Zarco s’élancera du 14e rang et s’est montré passablement énervé dans son box, lui qui peine à s’accommoder de sa nouvelle monture cette saison.
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