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La Suzuki N°30 double la mise aux 24h du Mans

La Suzuki N.30 du Suzuki Endurance Racing Team (SERT) a remporté pour la deuxième année consécutive les 24 Heures du Mans moto, première épreuve du Championnat du monde d'Endurance, dimanche sur le circuit Bugatti. Les Français Vincent Philippe, Anthony Delhalle et Etienne Masson se sont succédé au guidon de la GSXR 1000 pour devancer de sept tours la Kawasaki N.11 et de douze tours la Kawasaki N.8.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
La Suzuki pilotée par Vincent Phillipe (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

En tête depuis la 6e heure, la N.30 a contrôlé tous ses principaux adversaires pour offrir une nouvelle victoire à l'écurie française treize fois championne du monde.

Honda et Kawasaki à la faute 

Les ennuis mécaniques de la Honda N.111, dernière moto en tête avant la prise de contrôle de la Suzuki, ceux de la Yamaha N.7 de l'écurie autrichienne du Yart ainsi que les débuts de course hasardeux de la Yamaha N.94, championne du monde en titre, ont facilité les choses à la N.30. Surtout que la quatre cylindres japonaise, apparue pour la première fois il  y a 30 ans, n'a connu aucun soucis au cours des quelque 3500 km parcourus.

La Kawasaki N.11, qui avait signé la position de pointe comme l'an passé, en tête à la première heure, a une nouvelle fois chuté précocement, transformant cette épreuve en course à handicap. Peu avant la deuxième heure de course, Fabien Foret est tombé dans le deuxième tour de son premier relais, provoquant la colère de son patron, Gilles Staffler, dont l'équipe est engagée pour la première fois sur la totalité du  hampionnat. Pointant à la 36e position à l'issue de la 3e heure, à huit tours de la Honda N.111 alors en tête, la N.11 a roulé à la vitesse des leaders pendant la vingtaine d'heures restantes pour échouer, à écart constant, derrière la Suzuki  de tête.

Une grosse bagarre s'est également déroulée entre la Suzuki Superstock N.72, plus proche de la série, détentrice de la Coupe du monde de la catégorie  - 3e du Bol d'Or 2014 - et la N.8 de l'écurie suisse Bolliger, vieille habituée  des places d'honneur.Les plus expérimentés ont finalement eu le dernier mot à quelques dizaines  de minutes du drapeau à damiers.

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