MotoGP : "C'est beaucoup trop dangereux", avertit Fabio Quartararo après la première course sprint disputée au Portugal

"C'est la jungle." Le pilote tricolore Fabio Quartararo (Yamaha) a fustigé le manque de sécurité, samedi 25 mars, après la première course sprint de l'histoire de la MotoGP courue au Portugal. Ce nouveau format de course - plus courte - est disputé la veille du traditionnel rendez-vous dominical et offrant jusqu'à douze points supplémentaires au championnat, en plus des 25 attribués au vainqueur du GP.

"Je n'aime pas ça du tout, c'est dangereux mais si on n'est pas agressif, on perd des places", a asséné le champion du monde 2021, dixième de l'épreuve courue sur le tracé de Portimao. Dès les premiers tours de roue, Fabio Quartararo a été victime d'un choc avec l'Espagnol Joan Mir (Honda). Dernier du peloton après ces déboires, le Français est toutefois parvenu à remonter une partie de la concurrence.

Un pilote blessé pendant la course sprint

"Nous ne sommes pas dans des voitures où c'est beaucoup plus sûr et où les contacts sont moins problématiques", a-t-il alerté. Si, pour sa toute première édition, le sprint a tenu ses promesses de spectacle avec de belles batailles en piste, l'épreuve remportée par l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), champion du monde en titre, a également été marquée par le violent accrochage entre ses compatriotes Enea Bastianini (Ducati) et Luca Marini (Ducati-VR46).

Le premier a été transporté à l'hôpital de Portimao et souffre d'une fracture de l'omoplate. Il a donc par conséquent déclaré forfait pour le reste du week-end ainsi que pour le rendez-vous de la semaine prochaine en Argentine. "C'est beaucoup trop dangereux pour nous en moto, pour la première course et on a déjà un blessé", a dénoncé Quartararo. A l'avenir, a prévenu le Niçois de 23 ans, "il y aura beaucoup plus de chutes".