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MotoGP : Francesco Bagnaia sacré champion du monde grâce à sa 9e place au GP de Valence, pas de miracle pour Fabio Quartararo

Neuvième du Grand Prix de Valence, l'Italien a su contenir son dauphin français, tenant du titre, pour décrocher son premier sacre dans la catégorie reine, dimanche. Alex Rins a remporté la course après un départ canon.

Article rédigé par Maÿlice Lavorel, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Fabio Quartararo célèbre son titre de champion du monde à Valence, le 6 novembre 2022. (JAVIER SORIANO / AFP)

La MotoGP tient son nouveau roi. Arrivé à la neuvième place du dernier Grand Prix de la saison à Valence, dimanche 6 novembre, Francesco Bagnaia (Ducati) a assuré sa première place au classement des pilotes. Le pilote italien a géré et réalisé la course qu'il fallait pour s'adjuger son premier titre mondial dans la catégorie reine, à 25 ans. Son dauphin Fabio Quartararo, quatrième, n'a jamais été en mesure de l'inquiéter, malgré sa bonne course sur la piste du circuit Ricardo Tormo. L'épreuve a été remportée par Alex Rins (Suzuki), sa seconde victoire de la saison.

En piste, Fabio Quartararo a tout donné, mais ça n’a pas suffi. Auteur d’un mauvais départ, il s’est rapidement retrouvé au contact avec l’Italien, qui partait pourtant quelques longueurs derrière lui. A la bagarre pendant plusieurs virages, les deux pilotes se sont mêmes touchés, abîmant leurs machines, avant que Bagnaia ne lève le pied.

Quartararo est ensuite reparti à l’attaque, et s’est montré menaçant jusqu’au bout, mais il n’a pas réussi à remonter jusqu’à la tête de la course, qui aurait pu lui permettre de rêver à un doublé fou. Il a finalement franchi la ligne d’arrivée en quatrième position, au pied du podium, et termine 2e au championnat, le deuxième meilleur résultat pour un Français dans l’histoire de la discipline.

Bagnaia sur le toit du monde

Après les premiers tours chauds à côté d’"El Diablo", Bagnaia a baissé de rythme et a géré sa course. Une arrivée dans le top 14 de la course suffisant à son bonheur, il s’est concentré pour rester en piste et a laissé plusieurs concurrents le dépasser, avant de s’installer à la huitième position. De quoi valider son premier titre de champion du monde, le premier titre pilote pour Ducati depuis 15 ans, et le premier sacre d'un Italien sur une moto italienne en un demi-siècle. "Le plus important aujourd'hui, c'est qu'on est champion du monde. Il n'y a rien de plus beau que ça", a-t-il réagi, tout sourire, après l'arrivée.

L’autre grand bonheur sur la piste est venu du vainqueur du jour, Alex Rins. Pour la dernière course en MotoGP de son équipe, Suzuki, le pilote espagnol est allé chercher une victoire bien méritée. Après avoir bien jailli au départ, il n’a jamais lâché la tête de la course pour aller chercher sa 5e victoire en carrière, et offrir le plus beau des adieux à la firme japonaise.

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