MotoGP : vainqueur du Grand Prix de Valence, Francesco Bagnaia décroche un deuxième titre de champion du monde

L'Italien, vainqueur sur le circuit Ricardo Tormo de Valence, dimanche, a résisté au retour de Jorge Martin en fin de saison pour s'offrir une deuxième couronne mondiale.
Article rédigé par franceinfo: sport, Simon Bardet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Francesco Bagnaia, champion du monde de MotoGP le 26 novembre 2023 à Valence (Espagne). (JAVIER SORIANO / AFP)

"Pecco" n'a pas tremblé. Sous la menace de son rival Jorge Martin, dimanche 26 novembre au Grand Prix de Valence, Francesco Bagnaia (Ducati) a eu les nerfs solides pour l'emporter, et s'assurer ainsi d'un deuxième titre mondial après celui acquis l'an passé. En 2022, l'Italien avait terminé la saison en boulet de canon pour dépasser Fabio Quartararo et priver le Français d'un nouveau sacre. Cette fois, Francesco Bagnaia était le chassé, mais le chasseur Jorge Martin (Ducati Pramac) n'a jamais réussi à le rattraper.

Une place dans le top 5 sur le circuit Ricardo Tormo assurait à l'Italien de ne pas pouvoir être rattrapé. Parti en pole position après la pénalité reçue lors du warm up par le meilleur pilote des qualifications Maverick Vinales (Aprilia), "Pecco" a d'abord vu Jorge Martin (6e sur la grille) revenir sur ses talons, mais le suspense a été de courte durée. "Martinator" a tout tenté, mais a fini par craquer. Tendu lors des qualifications puis brillant sur la course sprint (victoire), samedi, pour faire durer le suspense et réduire l'écart à 14 points, l'Espagnol a une première fois frôlé la chute en touchant Francesco Bagnaia. 

Reparti huitième, le pilote Ducati Pramac a fait une nouvelle faute, fatale à Marc Marquez (Honda), propulsé dans les airs après avoir été percuté par son compatriote à 21 tours de l'arrivée. Jorge Martin a également dû abandonner, mettant fin à une haletante course au titre. Francesco Bagnaia a pu lire le panneau de son équipe, "Martin out", en passant sur la ligne. Et terminer le Grand Prix sans pression, si ce n'est celle mise par Johann Zarco et Fabio Di Giannantonio en fin de course.

Le Français a terminé troisième, derrière les deux Transalpins, mais s'est finalement classé deuxième après une pénalité infligée à Di Giannantonio, sanctionné pour avoir roulé une partie de la course avec une pression de pneus trop basse.

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