Sylvain Guintoli regoûte avec délice au MotoGP
Il y a dix ans, Sylvain Guintoli menait le GP de France. Pas longtemps mais suffisamment pour marquer les esprits. « « Le GP de France me rappelle de bons souvenirs, raconte-t-il à la presse depuis son arrivée sur le circuit jeudi. Le meilleur, bien sûr, a été de mener la course des MotoGP pendant quelques tours. »Intermittence, c’est finalement le mot qui revient le plus pour qualifier le passage du Drômois dans la catégorie reine des Grands Prix. Après une dernière pige avec Ducati en juillet 2011 au Sachsenring, Guintoli a fait les beaux jours du SuperBike. Il y deviendra champion du monde en 2014. Mais là-bas aussi le jeunisme est la règle.
Le Mans et plus si affinités
Evincé cet hiver à 34 ans, il rebondit une nouvelle fois en British Superbike chez Suzuki. C’est finalement ce transfert qui va lui rouvrir les portes du MotoGP. Alex Rins forfait, lui faut un remplaçant au Mans et peut-être pour les courses suivantes si la blessure de l’Espagnol ne cicatrise pas vite. Le constructeur japonais regarde ses pilotes sous contrat et opte pour Guintoli qui est dispo ce week-end et qui connaît bien la piste. « C’est un challenge excitant », reconnaît le Français qui affirme que les « réflexes sont là ». Malgré des essais rassurants à Jerez, c’est en bas du classement que son nom s’affiche. Même s’il s’élancera en 23e et dernière position sur la grille dimanche, il ne sera pas le dernier à sourire.
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