Pedrosa: "Je n'avais aucune pression"
Qu'est-ce que ça fait de gagner à nouveau ?
"C'est un sentiment incroyable, après tout ce qui s'est passé (ndlr: trois courses ratées à cause d'une fracture de la clavicule droite au Mans, lors du GP de France), et ça compense un peu les souffrances de ces dernières semaines. Je pense que je ne peux plus jouer le titre mondial mais je veux surtout remercier mes médecins, ma famille, et tous les fans qui m'ont soutenu pendant cette période très dure pour moi. C'est super cool".
Comment s'est passé cette course ?
"J'étais déjà super heureux de partir de la 1re ligne. Au début, j'étais 4e et j'avais un sentiment inhabituel. Je n'étais pas préoccupé, je n'avais aucune pression, et je me contentais de rester avec Andrea (Dovizioso, sur la 3e Honda officielle). Je me suis détendu, je n'ai pas eu tendance à ne plus sentir ma main, et petit à petit j'étais de mieux en mieux. J'avais de bonnes sensations et la moto, avec moins d'essence, était plus facile à piloter dans les virages, même si on manquait un peu d'adhérence. J'ai trouvé un bon rythme et j'ai réussi à rester devant. C'était une course très difficile, j'ai souffert physiquement à la fin, mais j'ai quand même pu la gagner".
Comment expliquez-vous que vous ayez déjà gagné cinq fois sur ce circuit (dont trois fois en MotoGP) ?
"Cette année, c'était un peu spécial, parce qu'avec le tracé en sens inverse (des aiguilles d'une montre), et donc une majorité de virages à gauche, ça laissait un peu de répit à mon épaule droite. Sinon, c'est un circuit où il y a souvent des courses très disputées, parce que ce tracé fait qu'il est très difficile de faire la différence, et où il y a toutes sortes de réglages possibles pour les motos, à cause de la portion lente et de la portion rapide. Il y a aussi deux ou trois endroits où on peut freiner très fort et où il y a beaucoup de place pour dépasser".
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