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Peterhansel, le Dakar, c'est lui !

Stéphane Peterhansel est vraiment le champion du Dakar. Après six victoires à moto, il vient de signer, au volant d'une Mini sa quatrième victoire chez les autos. La première depuis que le rallye s'est déplacé en Amérique du Sud, ce qu'il attendait depuis quatre ans. Il explique sa vision du Dakar depuis qu'il a changé de continent.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Stéphane Peterhansel

"L'Amérique du Sud est pour moi une nouvelle motivation. Ici, c'est magnifique. Il y a des pistes comme on n'a jamais pu avoir en Afrique et qu'on n'aura jamais en Afrique. Et puis, je suis dans une nouvelle écurie. Je prends beaucoup de plaisir à rouler avec cette voiture. L'équipe est vraiment sympa. Je ne me sens pas usé. J'ai encore envie de rouler ici, c'est sûr. C'est vraiment très plaisant.

L'aventure, je l'ai vécue pendant plus de quinze ans en Afrique. C'étaient des sensations sympas. A l'époque, c'était comme ça. Aujourd'hui, on retrouve davantage le côté sportif. Il y a vraiment des pistes très intéressantes et super différentes, des premières étapes en Argentine en passant par le désert, le Chili...et puis le Pérou qu’on ne connaissait pas et qui m’a séduit. On a prouvé qu’on avait les moyens de s'exprimer dans tous les domaines: le pilotage, les dunes. Le domaine qui est un peu différent, c'est la navigation. Jusqu'à maintenant, c'était beaucoup plus facile en Afrique, parce qu'il y avait plus de pistes, c'était plus simple. Mais c'est un cocktail qui marche bien. On savait qu’on avait les moyens de s'exprimer. Je me disais que je n’avais jamais gagné en Amérique du Sud et que j'aurais eu plus de chance de continuer à gagner en Afrique avec l'expérience que j'avais et les terrains très, très durs de ce continent, là où j'étais le meilleur. Mais maintenant je trouve que l'Amérique du Sud est très sympa. Surtout après cette victoire.

Auparavant, on pouvait faire des erreurs de navigation, perdre une heure ou deux, et espérer rattraper le temps perdu. Maintenant, c'est devenu une course de vitesse, où il ne faut rien lâcher. La stratégie est de ne pas perdre de temps dès le début, attaquer dès le départ et voir comment ça se passe. Finalement ça s’est bien passé.

Contrairement à ce que l’on peut penser, le Dakar n'est pas uniquement une question de budget. Il y a aussi une question de motivation, d'expérience qu'on a dans l'équipe. Alors bien sûr, quand on gagne, tous les éléments entrent en jeu".

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