Le Monte-Carlo rallongé pour sa 80e édition
Le découpage du parcours n'est pas encore définitif, car il dépend des autorisations administratives sur le territoire français, mais l'Automobile-club de Monaco (ACM), organisateur de l'épreuve qui a fêté en janvier dernier son Centenaire, a annoncé cette semaine les grandes lignes. Deux épreuves spéciales auront lieu dès le mercredi, en Ardèche, puis six le jeudi, en Ardèche et en Haute-Loire, après un départ symbolique le mardi soir, dans le centre de Valence, où sera installé le premier parc d'assistance. Trois autres spéciales seront ensuite disputées dans la Drôme le vendredi et les concurrents rejoindront par la route la Principauté pour la grande "nuit du Turini", reportée du vendredi soir au samedi soir par rapport aux dernières éditions.
Quatre spéciales constitueront la fameuse nuit du Turini, soit deux fois le Moulinet-Col de Turini-La Bollène-Vésubie (ES14, ES16) et deux fois Lantosque-Lucéram (ES15, ES17), deux autres grandes classiques du "Monte-Carlo" dans les Alpes-Maritimes. Enfin, cerise sur le gâteau, une "Power Stage" de 5 km (ES18), avec des points de bonus pour les trois meilleurs équipages, clôturera cette 80e édition dimanche matin, entre Sainte-Agnès et le Col de la Madone, autre haut-lieu du rallye. Plus de 1.200 km de liaison routière permettront aussi à des milliers de spectateurs d'assister au passage des concurrents, à allure normale.
Loeb sera-t-il présent ?
De 2009 à 2011, le "Monte-Carlo" était devenu la manche d'ouverture du Challenge intercontinental des rallyes (IRC), moins coté que le WRC, en raison d'un principe d'alternance, d'une année sur l'autre, voulu par la Fédération internationale de l'automobile (FIA) mais rejeté par les responsables de l'ACM. En IRC, il a été remporté successivement par Mikko Hirvonen (Ford Fiesta S2000), Sébastien Ogier et Bryan Bouffier (Peugeot 207 S2000), dans des voitures moins puissantes et toujours en l'absence de Sébastien Loeb, vainqueur cinq fois sur six entre 2003 et 2008, en WRC.
Le septuple champion du monde, dont on ne sait pas encore s'il continuera à piloter en rallye en 2012, s'est dit "content" du retour du Monte-Carlo en WRC, mais a affirmé que cela n'influerait pas sur sa décision, ou non, de continuer en WRC au-delà de la fin de son contrat avec Citroën Racing, le 31 décembre 2011. L'élection de Jean Todt à la présidence de la FIA a permis le retour du Monte-Carlo en WRC. Ancien copilote de rallye, Jean Todt souhaite en effet que le formatage actuel du WRC, sur trois jours, évolue selon les épreuves et les pays, pour toucher un public plus large.
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