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Loeb: "Ca fait plaisir de gagner avec panache"

Le Français Sébastien Loeb (Citroën DS3), septuple champion du monde en titre, a remporté le rallye de Sardaigne, 5e manche de la saison, en ouvrant la route pendant trois jours, puis il a confié son "plaisir d'avoir gagné avec panache".
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Qu'est-ce qui rend si agréable cette 4e victoire en Sardaigne ?
"Ce qui fait plaisir, c'est d'avoir gagné avec panache, parce qu'on a quand même tendance à m'enterrer assez facilement. Il suffit d'un truc qui ne va pas et je suis déjà à moitié sous terre. Cette victoire prouve qu'on est encore dans le rythme, on est en tête du championnat et ça ne se passe pas si mal que ça. J'ai vraiment dominé le truc. C'était la plus dure de toutes mes victoires en Sardaigne, parce que j'étais toujours le premier sur la route, et finalement il y a la victoire à la fin. C'était difficile mentalement. Il y a eu des hauts et des bas, parce qu'on partait quasiment dans toutes les spéciales avec un petit handicap, parfois plus, parfois moins".

Quand avez-vous commencé à croire qu'il était possible de gagner ici ?

"Je suis surpris parce que je n'aurais jamais pensé jeudi, avant le départ, qu'on serait en mesure de rester devant et d'être plus rapide que les autres malgré le fait qu'on balaie. J'y ai cru dès midi le premier jour (vendredi), et j'y ai moins cru après certaines spéciales. Au milieu de la 3e spéciale ce matin (ES17), en regardant les partiels, j'ai pensé que ça allait et j'ai pu me permettre de perdre un peu de temps. Jusqu'à ce moment-là, on a attaqué très fort tout le temps".

Est-ce que ça change quelque chose au problème du balayage ?
"Le règlement est fait pour que le premier soit pénalisé et perde la tête du championnat, c'est comme ça. Ca marche un peu avec des handicaps, on n'a pas de lest mais on a du sable (ndlr: à balayer). J'étais spécialement à l'aise ici, et on a réussi à faire abstraction du balayage, peut-être en roulant plus fort que les autres, en prenant plus de risques. On avait aussi fait une bonne séance d'essais avant la Sardaigne, pour corriger ce qui n'allait pas dans la voiture en Jordanie. On a réussi à rester devant et je crois que c'est une première pour moi sur la terre, donc c'est un grand moment. C'est encourageant parce qu'on a réussi à le faire une fois, mais ça ne change pas le problème du balayage".

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