Sébastien Loeb : "Je suis incapable d'assurer sur ce terrain"
Vous avez réalisé un temps moyen lors des essais qualificatifs pour l'ordre des départs vendredi. Cela correspond à une stratégie ?
Sébastien Loeb : "Oui. Je ne voulais pas être le premier ! Je préfère savoir où se mettent les autres. L'objectif n'était pas de faire le dernier temps non plus ! Je n'ai pas pris de gros risques. Plutôt que d'en "faire une" (ndlr : bêtise), il vaut mieux signer un temps correct. Être dans les cinq ou six premiers. Celui qui a fait le premier temps (ndlr : Jari-Matti Latvala), ne va pas choisir de partir en premier. Alors que l'on soit ensuite 10e, 12e ou 14e temps ne change pas grand chose".
Parlez-nous un peu des vos reconnaissances de terrain.
S.B : "En Norvège (ndlr : le rallye y fera une incursion vendredi), j'ai trouvé pas mal de neige, notamment dans deux spéciales. Dans l'ensemble, on a rencontré toutes sortes de conditions : terre gelée, glace et la pire d'entre-elles, de la neige sur de la terre. Dans ce cas, la voiture se balade alors dans tous les sens. Les clous n'arrivent pas à gratter au fond. Un chasse-neige doit normalement passer avant le début de course. On ignore donc un peu ce qu'on va finalement découvrir."
Vous préférerez quelles conditions ? Cela doit influer forcément sur votre style de pilotage.
S.B : "J'aime quand le sol est bien dur avec des murs de neige. Or, cette année, soit ils sont inexistants, soit ils sont très mous et ne permettent pas de s'appuyer. Si on a de la neige sur la route, avec la réglementation actuelle sur les pneus larges, la voiture est intenable. Mais je suis incapable d'assurer sur ce terrain qui est piégeant pour moi. Les fossés m'attirent ! Si je n'attaque pas, je subis et je me fais peur à tous les virages."
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