Sans Hulkenberg, Bamber et Tandy visent la victoire en GT
Ils n’étaient que deux à poser leurs mains sur la célèbre plaque en bronze dans le centre ville du Mans. Une plaque honorifique qui grave dans le macadam de la cité sarthoise le nom des vainqueurs des 24 Heures. Earl Bamber et Nick Tandy goûtaient leur nouvelle célébrité après leur succès inattendu en 2015 sur la 3e Porsche 919 Hybrid. Retenu par ses obligations en F1, Nico Hulkenberg n’était pas là pour ce petit moment d’éternité. A vrai dire, il ne semble pas vraiment concerné par cette course qui l’a consacré et qui a même rendu jaloux ses confrères de la monoplace.
Hulk reviendra au Mans
« Hulk » reviendra s’aérer au Mans dans le futur mais pour l’instant il ne respire que la F1. Il se montre même très agacé quand on lui rappelle son triomphe en juin dernier. « Vous allez encore m’en parler ? » lançait-il à l’envoyé spécial de L’Equipe qui le questionnait il y a quelques jours, pile un an après sa victoire. « Le Mans n’a rien changé », osera-t-il dire en justifiant ses propos par l’absence de proposition des top teams de la F1 après sa victoire. Hulkenberg reconnaît qu’il s’agit de son plus beau succès dans sa carrière mais il refuse l’étiquette de pilote d’endurance qui pourrait lui coller à la peau quand son avenir se joue dans des courses de moins de deux heures.
Bamber et Tandy visent la victoire en GT
Victimes collatérales du diesel-gate du groupe Volkswagen qui a réduit la voilure d’Audi et Porsche, Bamber et Tandy seront eux bien au rendez-vous du Mans mais pas au volant d’un prototype. Porsche n’a retenu que des deux trios de pointe pour le championnat du Monde et Le Mans. Mais comme la firme allemande n’a pas la mémoire courte, les deux lauréats 2015 ont trouvé refuge en LM GT dans le baquet d’une 911RSR officielle. « Si vous venez au Le Mans en tant que champion en titre, vous n’avez un seul objectif : gagner, explique Tandy qui officiera sur la N.91. On ne sera pas là pour la victoire finale cette année, mais nous pouvons gagner notre catégorie. C'est mon but. Il n'y a pas beaucoup de pilotes, peut-être même pas du tout, qui ont remporté deux classes différentes successivement au Mans. » Quand on a goûté à la plus haute marche du podium, le but est d’y rester dans une catégorie ou dans une autre.
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