Toyota en pole aux 24 Heures du Mans
Du Bleu sur la première ligne
Tout sourit à Toyota en ce début de saison. Deux succès à Silverstone et à Spa en guise d’apéritif. Puis une nouvelle mise en bouche avec la pole au Mans. L’équipe nippone a le vent en poupe et a surtout frappé au bon moment. Alors que les deux Porsche avaient amélioré leurs chronos de la veille en passant sous les 3’23’’, Kazuki Nakajima est sorti de sa boîte. A deux minutes du drapeau à damier de la séance de 19h-21h, le Japonais a placé un premier crochet aux Allemandes avant le KO fatal en début de 2e séance (3’21’’789). "C’est très satisfaisant. On n’a pas mis un effort énorme car on a travaillé pour la course, a indiqué sobrement le directeur Pascal Vasselon. Kazuki a été parfait. On a rempli notre mission …pour aujourd’hui." Nakajima était lui aussi très zen face à cette performance. "C'était le tour parfait avec une voiture parfaite mais ce n'est que le départ de la course. Et elle est très longue."
Audi entre gris clair et gris foncé
Audi avait promis de remettre la N.1 en piste après le crash de Loïc Duval mercredi. Promesse tenue. Les mécanos ont travaillé d’arrache-pied avec un châssis tout neuf. En retard sur son programme, la R18 e-tron quattro du tenant du titre (Kristensen est seul après la retraite de McNish et le forfait de Duval) comptait mettre les bouchées doubles mais une sortie de piste de Di Grassi à Indianapolis a de nouveau retardé les travaux d’hercule de la voiture. Avec le 7e chrono (3’25’’814), la N.1 est la dernière des Audi à quatre secondes de la pole. Globalement, les Allemandes ont encore souffert en performance. Mais le meilleur temps absolu dans le premier secteur de Lotterer (N.2), réalisé pendant la neutralisation partielle du circuit, est là pour rappeler que les R18 en ont encore sous le pied et que leur rythme en course ne sera pas loin des meilleures.
Du Rouge trop visible
Il y a de l’électricité dans l’air cette semaine au Mans. Tous les pilote sont chargés à bloc et même plus. Depuis le début des essais, les incidents se sont multipliés provoquant des drapeaux rouges à répétition. Quatre le premier jour et deux le deuxième jour ainsi que la mise en place de la première slow zone. La Ferrari N.71 d’AF Corse a imité l’Audi N.1 en s’encastrant dans un mur des Esses Porsche. Comme Loïc Duval, James Calado est malheureusement forfait pour la course et sera remplacé par Pierre Kaffer. Mais le plus gros crash du jour est à mettre au crédit de la Morgan-Nissan N.29 du Pegasus Racing. L’Audi N.1 revenait au ralenti après une sortie de piste (encore) à Indianapolis et a gêné Léo Roussel dans les chicanes Ford. Surpris, le pilote Français est parti dans l’herbe pour dans le mur.
La grille de départ provisoire des 24 Heures du Mans
1re ligne:
Sarrazin-Wurz-Nakajima (FRA-GER-JPN/Toyota TS040-Hybrid)
Dumas-Jani-Lieb (FRA-SUI-GER/Porsche 919-Hybrid)
2e ligne:
Buemi-Lapierre-Davidson (SUI-FRA-GBR/Toyota TS040-Hybrid)
Webber-Hartley-Bernhard (AUS-NZL-GER/Porsche 919-Hybrid)
3e ligne:
Jarvis-Albuquerque-Bonanomi (GBR-POR-ITA/Audi R18 e-tron quattro)
Tréluyer-Lotterer-Fässler (FRA-GER-CZE/Audi R18 e-tron quattro)
4e ligne:
Kristensen-Di Grassi-Gené (DEN-BRA-ESP/Audi R18 e-tron quattro)
Prost-Heidfeld-Beche (FRA-GER-SUI/Rebellion-Toyota)
5e ligne:
Belicchi-Leimer-Kraihamer (ITA-SUI-AUT/Rebellion-Toyota)
Gommendy-Thiriet-Badey (FRA/Ligier-Nissan)
(1er catégorie LMP2)
6e ligne:
Dolan-Tincknell-Turvey (GBR/Zytek-Nissan)
Brundle-Mardenborough-Shulzhitskiy (GBR-GBR-RUS/Ligier-Nissan)
7e ligne:
Rusinov-Pla-Canal (RUS-FRA-FRA/Morgan-Nissan)
Panciatici-Chatin-Webb (FRA-FRA-GBR/Alpine-Nissan)
8e ligne:
Berthon-Gonzalez-Chandhok (FRA-VENX-IND/Oreca-Nissan)
Imperatori-Bradley-Howson (SUI-GBR-GBR/Oreca-Nissan)
9e ligne:
Klien-Hirsch-Brandela (AUT-SUI-FRA/Morgan-Judd)
Frey-Mailleux-Lancaster (SUI-FRA-GBR/Oreca-Judd)
10e ligne:
Kimber-Smith-McMurry-Dyson (GBR-USA-USA/Zytek-Nissan)
Charouz-Rast-Capillaire (CZE-GER-FRA/Oreca-Nissan)
11e ligne:
Minassian-Mediani-K.Ladygin (FRA-ITA-RUS/Oreca-Nissan)
Salo-Zlobin-A.Ladygin (FIN-RUS-RUS/Oreca-Nissan)
12e ligne:
Schell-Roussel-Leutwiler (FRA-FRA-SUI/Morgan-Nissan)
Cheng-Tung-Fong (USA-CHN-CAN/Ligier-Honda)
13e ligne:
Ragues-Taylor-Ihara (FRA-USA-JPN/Morgan-Judd)
Munemann-Latif-Winslow (GBR/Zytek-Nissan)
14e ligne:
Ordonez-Reip-Motoyama (ESP-BEL-JPN/Nissan Zeod-RC)
Fisichella-Bruni-Vilander (ITA-ITA-FIN/Ferrari 458)
(1er catégorie GTE-Pro)
15e ligne:
Bird-Rugolo-Wyatt (GBR-ITA-AUS/Ferrari 458)
(1er catégorie GTE-AM)
Magnussen-Garcia-Taylor (DEN-ESP-USA/Chevrolet Corvette)
16e ligne:
Turner-Mücke-Senna (GBR-GER-BRA/Aston Martin Vantage)
Gavin-Milner-Westbrook (GBR-USA-GBR/Chevrolet Corvette)
17e ligne:
Griffin-Parente-Leo (IRL-POR-ITA/Ferrari 458)
Makowiecki-Holzer-Lietz (FRA-GER-AUT/Porsche 911 RSR)
18e ligne:
Lamy-Dalla Lana-Nygaard (POR-CAN-DEN/Aston Martin Vantage)
Pilet-Bergmeister-Tandy (FRA-GER-GBR/Porsche 911 RSR)
19e ligne:
Poulsen-Heinemeier-Hansson-Thiim (DEN/Aston Martin Vantage)
Perez-Companc-Cioci-Venturi (ARG-ITA-ITA/Ferrari 458)
20e ligne:
Bertolini-Shaitar-Basov (ITA-RUS-RUS/Ferrari 458)
Ried-Bachler-Al Qubaisi (GER-AUT-UAE/Porsche 911 RSR)
21e ligne:
Dempsey-Foster-Long (USA/Porsche 911 RSR)
Montecalvo-Roda-Ruberti (USA-ITA-ITA/Ferrari 458)
22e ligne:
McDowall-O'Young-Rees (GBR-CAN-BRA/Aston Martin Vantage)
Mann-Casé-Giammaria (USA-ITA-ITA/Ferrari 458)
23e ligne:
Al Faisal-Neiman-Pumpelly (SAU-USA-USA/Ferrari 458)
Mowlem-Patterson-Hamilton (GBR-USA-GBR/Ferrari 458)
24e ligne:
Calado-Rigon-Beretta (GBR-ITA-MCO/Ferrari 458)
Hallyday-Armingo-Narac (FRA/Porsche 911 RSR)
25e ligne:
MacNeil-Curtis-Bleekemolen (USA-USA-NED/Porsche 911 RSR)
Collard-Perrodo-Palttala (FRA-FRA-FIN/Porsche 911 RSR)
26e ligne:
Barthez-Ayari-Pons (FRA/Ferrari 458)
Krohn-Jönsson-Collins (USA-SWE-GBR/Ferrari 458)
27e ligne:
Nakano-Ehret-Rich (JPN-GER-GBR/Ferrari 458)
Hélary-Maris-Merlin (FRA/Porsche 911 RSR)
28e ligne:
Mallegol-Bachelier-Blank (FRA-FRA-USA/Ferrari 458)
NB: cette grille de départ ne sera définitive et officielle que samedi matin, après le warm-up prévu entre 9h00 et 9h45 locales.
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