Le circuit du Castellet se refait une beauté pour accueillir le prochain Grand Prix de France de Formule 1
La Formule 1 reviendra en France en 2018 sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le Var. La piste doit être entièrement refaite pour répondre aux normes de la Fédération internationale de l’automobile.
Pour la première fois depuis dix ans, la Formule 1 revient en France sur le circuit du Castellet, dans le Var. D’importants travaux ont été lancés pour répondre au cahier des charges de la Fédération internationale de l’automobile. La rénovation de la piste doit être terminée en février, bien avant le départ de la course le 24 juin prochain.
Tracé, peinture, bitume... Tout est refait
D’importants chantiers ont été lancés pour modifier le tracé et rénover un circuit qui a vieilli au fil des courses. Equipé d’un casque de chantier, d’un masque et d’un gros blouson, Bryan décolle la peinture rouge et blanche des ralentisseurs situés au bout de la ligne droite des stands. "À chaque course, il faut que ça soit propre et donc ils repeignent. Nous, on enlève le surplus pour qu’ils repassent une couche de peinture, explique l’ouvrier. C’est un chantier comme un autre mais le décor est beau. C’est toujours mieux que de travailler dans un chantier quelconque".
Un peu plus loin, une armée d’ouvriers et de bulldozers modifient le virage du Pont. Le nouveau tracé a été validé par la FIA et les pilotes mais ces modifications ne changeront pas l’esprit du circuit construit en 1970 d’après Stéphane Clair, le directeur général du circuit. "On n’allait pas toucher à tout ce qui est mythique sur le circuit. En revanche, il y avait des virages qui, depuis toujours, étaient inintéressants selon les pilotes", admet le responsable du circuit, qui a donc voulu "essayer d’améliorer la vitesse de passage en courbe pour favoriser les dépassements et le spectacle".
Au mois de janvier, 90 000 m2 de bitume seront coulés sur le nouveau circuit. D’ici là, l’ancien pilote André Rey, aujourd’hui directeur des pistes, contrôle chaque centimètre. "Un joint pour une voiture de tourisme, s’il fait quelques millimètres de haut, ce n’est pas bien grave. C’est absorbé par les pneumatiques et les suspensions. Avec une voiture de course qui a une garde au sol, c’est-à-dire une distance entre le fond plat et le sol, de quelques millimètres, il faut que ces joints soient le plus discret possible", cite en exemple l’ancien-pilote. L'entreprise en charge des travaux doit donc faire "des joints qui ne remettent pas en cause l’adhérence de la voiture au milieu d’un virage ou sur une zone de freinage".
La piste de 5,8 kilomètres sera inaugurée le 8 février pour le contre la montre du Tour de Provence cycliste. Ensuite, il faudra construire le nouveau centre de presse, les paddocks, et monter les tribunes d’une capacité de 51 000 spectateurs.
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