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Basket : les Bleues visent une qualification pour la Coupe du monde avec une équipe remaniée

L'équipe de France féminine de basket-ball, privée de plusieurs cadres, va tenter de décrocher son billet pour la Coupe du monde 2022 lors d'un tournoi de qualification à Belgrade, qui commence jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Olivia Epoupa lors de l'Euro 2019, le 4 juillet à Belgrade, en Serbie. (ANDREJ ISAKOVIC / AFP)

Sur le papier, c'est une formalité. Les Bleues, médaillées de bonze lors des Jeux de Tokyo, n'ont a priori pas grand chose à craindre de leurs adversaires. Elles rencontreront jeudi 10 février le Mali, le 11 février le Nigeria et la Chine dimanche 13 février (à suivre en direct à 18h sur France 4 et france.tv). Objectif des Tricolores : entrer dans le top 3 du groupe pour obtenir un sésame pour le Mondial, prévu du 22 septembre au 1er octobre en Australie. Une victoire dès le premier match contre les Maliennes assurerait ainsi quasiment la présence de la France aux antipodes.

La prudence devra malgré tout rester de mise : l'équipe de France féminine de basket-ball est privée de plusieurs cadres à la suite de forfaits de dernière minute, venus bouleverser les contours de la sélection. C'est donc en quête de repères que les Françaises se sont retrouvées en Serbie. Avec les défections de la capitaine et meilleure marqueuse Sandrine Gruda (genou), d'Endy Miyem (cheville) et de Sarah Michel (Covid), ce sont trois piliers qui feront défaut. Au total, seules six joueuses sur les douze convoquées ont participé aux JO.

Renouveler l'effectif dans l'optique de Paris 2024

Pour son second rassemblement à la tête des Bleues depuis sa nomination en novembre, Jean-Aimé Toupane a donc dû ratisser large. Mais le technicien, qui a confié le capitanat à Alexia Chartereau, assume sa volonté de rafraîchissement : "Il y a deux objectifs: continuer à gagner des matches mais aussi renouveler l'effectif, a-t-il expliqué. On veut ouvrir et amener de la jeunesse dans l'optique des Jeux de Paris-2024. Je ne ferme aucune porte".

Il y a aussi de la place pour des retrouvailles, à l'image du rappel d'Olivia Epoupa, qui a manqué les JO sur blessure. "Je suis contente de revenir, a déclaré la meneuse. J'ai été stoppée en plein Euro 2021 dès le premier match, c'était frustrant. Les Jeux, ce sont des mois de préparation, de sacrifice, d'investissement et de travail mais il faut savoir accepter la situation et rebondir. Il faut regarder vers l'avant."

Un déplacement mais pas de décalage horaire

Cette fenêtre de qualification, organisée par la FIBA en pleine saison, est loin d'être évidente pour des joueuses qui jonglent déjà avec un calendrier conséquent entre championnat et coupes d'Europe. S'ajoutent à cela les contraintes liées au coronavirus et aux bulles sanitaires. Mais la France est plutôt bien lotie, là où d'autres pays comme la Belgique doivent se déplacer à Washington puis en République dominicaine pour gagner leur ticket pour la Coupe du monde.

"On a quand même de la chance, reconnait la manageuse générale Céline Dumerc. On se poserait d'autres questions si on avait dû faire un voyage avec du décalage horaire. Là, c'est plutôt confortable. Les filles ont la faculté à passer d'un projet à un autre. Il y a de la fatigue, l'enchaînement des compétitions, mais venir en équipe de France ça rebooste, c'est comme une bouffée d'oxygène."

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