Cet article date de plus d'onze ans.

Basket : les Bleus réalisent l'exploit face à l'Espagne (75-72)

Menés de 14 points à la mi-temps, les Bleus ont livré un match magnifique face aux Espagnols. Ils sont parvenus à revenir à égalité dans le quatrième quart-temps, avant de finalement s'imposer en prolongations (75-72). L'équipe de France se qualifie pour la finale de l'Euro 2013 et affrontera la Lituanie dimanche.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Maxppp)

Les Espagnols démarrent le match par un 4-0 avec des paniers de Rubio et Claver mais les Bleus réagissent immédiatement par l'intermédiaire de Tony Parker qui aligne quatre points pour remettre l'équipe de France à hauteur.

Ensuite, aucune équipe ne parvient à créer un écart jusqu'à ce que les Espagnols profitent des pertes de balle française pour reprendre quatre points d'avance (12-8), écart rapidement effacé grâce à Joffrey Lauvergne et Boris Diaw.

Les Bleus parviennent même à prendre une fois l'avantage au score mais la fin du premier quart-temps est un cavalier seul des Espagnols qui concluent sur un alley-oop de Rudy Fernandez sur une passe de Sergio Rodriguez.

Après 10 minutes de jeu, les Espagnols ont un premier avantage de quatre points (18-14).

Les Espagnols accélèrent

Le deuxième quart-temps commence par des paniers de Tony Parker puis de Johan Petro pour remettre les Bleus à hauteur (18-18). Mais c'est à ce moment que les Espagnols mettent la machine en route et creusent irrémédiablement un écart de 8 points.

Cet écart grandit encore sur un tir à trois points de San Emeterio, mais la série est stoppée par Tony Parker, même si le mal semble fait. Après un panier facile de Marc Gasol, le quart-temps se conclut sur une faute antisportive de Boris Diaw sur Sergio Llull qui partait en contre-attaque. Le joueur espagnol ne marque qu'un seul de ses deux lancers francs et la dernière possession espagnole ne donne rien.

Les Ibériques rentrent au vestiaire avec un avantage de 14 points (34-20).

Les Bleus à l'orgueil

Après la pause, les Bleus reviennent avec un autre d'état d'esprit. Le capitaine Boris Diaw met un lancer franc puis un panier pour relancer son équipe. Les Espagnols marquent par Claver mais Antoine réussit le premier tir à trois points français dans cette demi-finale avant de récidiver quelques minutes plus tard pour réduire l'écart à 6 points (35-29).

"Peut-être la plus grosse histoire de l'histoire" du basket français (Tony Parker)

Après un échange de lancers-francs, les Espagnols rééditent leur alley-oop et creusent à nouveau un écart de neuf points (44-35). C'est à ce moment que les Bleus remettent deux tirs à trois points de suite pour revenir à trois points seulement (44-41). Le troisième quart-temps se conclut sur un échange de lancers francs et un dernier tir à trois points de Sergio Llull qui donne six points d'avance à l'Espagne (49-43) à 10 minutes de la fin du match. Les Français ont remporté ce quart-temps sur le score de 23 à 15.

Les Bleus arrachent la prolongation

Le quatrième quart-temps commence par un tir à trois points de Nando De Colo puis un tir de Mickaël Gélabale qui ramène les Bleus à un seul petit point avant un nouveau alley-oop espagnol. Les Ibériques reprennent de l'air avec un tir à trois points de Fernandez mais les Bleus ne lâchent pas et parviennent à égaliser à 61-61 grâce à Tony Parker. Les deux équipes restent à égalité jusqu'à la fin du temps réglementaire (65-65).

Durant les cinq minutes supplémentaires, le Bleus prennent rapidement un avantage de quatre points (67-71) mais les Bleus ont du mal à résister à la pression défensive des Espagnols dans la dernière minute et commettent des fautes inhabituelles qui laissent l'Espagne dans le match. Les Espagnols reviennent à un point (72-73) mais Antoine Diot marque deux lancers francs qui achèvent le match puisque le dernier tir à trois points espagnol est trop court.

Les Bleus battent leur bête noire et se qualifie pour une finale prometteuse contre la Lituanie dimanche.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.