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Bourges rebondit bien dans le Final Eight

Bourges s'est pleinement relancé dans le Final Eight de l'Euroligue dames de basket-ball, avec un succès aussi impressionnant qu'inattendu (71-64) sur le Spartak Moscou, l'un des principaux favoris pour le titre, mardi à Ekaterinbourg (Russie).
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Céline Dumerc (Bourges) (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

Le champion de France a effacé la sévère défaite encaissée lundi face au Fenerbahçe (44-69) et s'est remis en selle pour les demi-finales, qu'il n'a pas disputées depuis 2008. Pour y accéder, Bourges devra battre les Italiennes de Schio mercredi (09h00), et espérer que les autres résultats aillent en sa faveur. Face au Spartak, quadruple vainqueur de l'épreuve (2007, 2008, 2009, 2010), les Berruyères ont réalisé le match quasi-parfait pendant 40 minutes, contrairement à leur effondrement de la veille en seconde période.

Elles ont fait preuve d'une grande force de caractère pour effacer cette défaite contre Fenerbahçe, après avoir été accablées par la malchance et les blessures toute la saison. Bourges a bâti ce succès sur un début fulgurant, qui lui a permis de mener 19-2 après six minutes. 

Un début de match en fanfare pour les Berruyères

A la fin du premier quart-temps (26-13), les Françaises avaient tiré à 72% de réussite. Les Russes, trop suffisantes après leur victoire initiale sur Schio (88-79), étaient aussi passives en défense qu'individualistes en attaque. Souvent positionnée en arrière, Céline Dumerc, qui connaît bien Ekaterinbourg pour y avoir joué deux saisons (2009-2011), a brillé à trois points sur la défense de zone russe.

A la pause, elle comptait 16 points (21 au total), une réussite rappelant ses exploits à répétition cet été aux JO de Londres. Et Bourges avait inscrit plus de points (48-27) qu'en 40 minutes lundi. Logiquement, le Spartak, enfin concerné, a grignoté son retard en seconde période, et est revenu à 4 points à 1 minute et 11 secondes de la fin. Mais Bourges, dominateur aux rebonds (36 à 29) et surtout beaucoup plus collectif (17 passes décisives à 5), a su gérer son avance.

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