Bourges remporte son onzième titre de champion de France
Sans rivales depuis la disparition de Valenciennes, les triples championnes d'Europe règnent plus que jamais sur le basket féminin français et peuvent encore améliorer leur moisson avec la Coupe de France dont elles disputeront la finale face à Arras le 20 mai à Paris-Bercy. Une fois le moteur en route, rien n'a pu enrayer la marche en avant des Berruyères cette saison. Avec l'arrivée de Valérie Garnier à la place de l'entraîneur historique Pierre Vincent, parti à l'Asvel, il a bien fallu un petit temps d'adaptation qui, allongé par une cascade de blessures, s'est traduit par quatre défaites lors des dix premières journées.
Rien ne stoppe les Berruyères
Mais il n'y en a pas eu d'autre sur la scène nationale où les coéquipières de Céline Dumerc, rentrée au bercail après son exil en Russie, sont invaincues depuis le 26 novembre et un ultime revers à domicile contre Mondeville. Elles ont d'abord terminé la saison régulière sur une série de seize victoires de suite avant d'en enchaîner sur quatre autres en play-offs pour dompter promptement Mondeville en demi-finale et Montpellier en finale. La seule déception est venue de l'Euroligue où elles se sont arrêtées au portes du "Final 8" contre les futures finalistes de Rivas Madrid.
Jeudi en revanche rien n'a pu stopper les Berruyères qui, sans briller dans un match âpre et défensif ont peu à peu imposé leur puissance physique. "C'était plus de la boxe que du basket", a déclaré la Montpelliéraine Edwige Lawson alors que son homologue en face, Céline Dumerc, très maladroite (0 sur 6 aux tirs), a fini la partie avec le nez en sang, sur un énième coup. Encore menées 32-29 à la 22e minute, les filles de Bourges ont finalement fait la différence dans le dernier quart d'heure dans le sillage d'Emmeline Ndongue (15 points, 12 rebonds, 5 passes), la grande dame de cette finale. "Ca a été difficile, il y a eu des vrais coups. C'est un peu dommage mais je suis vraiment heureuse ce soir, on a défendu comme des malades. On va vraiment savourer et puis on a encore un autre titre à aller chercher dans deux semaines", a commenté l'internationale française au micro de Sport+.
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