L'équipe de France réapprend la vie sans Tony Parker
Confronté à de nombreuses défections dans un secteur intérieur en friches chaque été, Vincent Collet se serait bien passé de cette absence de taille. Mais le sélectionneur de l’équipe de France depuis 2009 est habitué à ce type de mésaventures et fait contre mauvaise fortune bon cœur. "On a déjà joué sans Tony Parker. On ne pourra pas remplacer sa magie et ses coups d’éclat donc on doit trouver un équilibre collectif pour bien faire. Nous avons de forts joueurs et il faut les mettre en confiance". Thomas Heurtel, auteur d’une belle saison sous les couleurs de Vitoria et Antoine Diot, élu MVP français du dernier championnat de ProA font partie de ceux-là. "Parker, c’est l’assurance tous risques mais il y a aussi une relève à préparer", ajoute le petit nouveau Nobel Boungou-Colo.
Cette compétition doit permettre à la génération Batum de gravir les échelons. Il y a quatre ans, elle avait manqué la marche en s’inclinant dès les 8e de finale. "La vraie évaluation se fera dans les matches à élimination directe. C’est là qu’on verra si on a réussi à compenser l’absence de Tony", prévient Vincent Collet. Un vide bien difficile à combler tant le maillot bleu et la vie de l’équipe de France sont imprégnés de Parker. "Il va nous envoyer des messages d’encouragement, Boris l’aura sûrement tous les jours au téléphone et Vidéo Tout le Sport : La vie sans Parker
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