Les Bleus partent le coeur léger
Même sans Tony Parker, les Bleus sont déterminés à faire honneur à leur titre de champion d'Europe. Régulièrement cités parmi les challengers les plus crédibles aux archi-favoris espagnols et américains, les Français avancent pourtant masqués, sans faire de bruit. L'absence de leur meneur vedette, sans conteste le meilleur joueur européen de ces dernières années, les protège d'une certaine pression en même temps qu'elle les affaiblit considérablement, tout comme les forfaits de Joakim Noah et Alexis Ajinça pénalisent sérieusement le secteur intérieur. Ajoutée à la blessure de Nando De Colo, la côte tricolore pourrait être au plus bas mais le passé récent de l'équipe, sa cohésion et la dernière impression laissée face à l'Australie incitent à l'optimisme.
Diaw et Batum, les guides naturels
Les hommes de Vincent Collet finissent leur préparation d'avant Coupe du monde avec un bilan de six victoires en neuf matches et peuvent s'appuyer sur quelques certitudes avant de débuter leur campagne mondiale samedi prochain face au Brésil, un adversaire redoutable. Avec leur deux stars NBA Boris Diaw et Nicolas Batum , ils disposent d'un duo de premier plan, susceptible de faire oublier l'absence de Tony Parker. Leur défense, socle de tous leurs succès passés, est aussi bien en place.
Toutes les interrogations nées des deux défaites successives face à l'Ukraine 56-63 et l'Australie 74-76 le week-end dernier à Antibes, et de la victoire étriquée samedi sur la Finlande (74-69), n'ont pas été levées d'un coup. Mais les Tricolores savent que s'ils mettent la même implication que contre les Australiens et que si chacun apporte son écot, ils peuvent être ambitieux. "Tout n'est pas encore parfait. Mais c'est mieux dans l'état d'esprit", rappelait Boris Diaw. Confirmation attendue dès samedi face au Brésil.
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