Mondial 2019 de basket : L'Espagne survit miraculeusement au piège australien (95-88) et atteint la finale
Cette Coupe du Monde n'avait pas été tendre avec ses favoris. Les Etats-Unis, la Serbie, et cette fois, l'Espagne...Mais les Ibériques, eux, ont survécu alors qu'ils étaient au bord du gouffre. Le meneur de jeu australien Patty Mills a eu la balle de match au bout du temps réglementaire sur lancer franc, à 71-71. Les Boomers se sont ensuite peu à peu éteints au fil des deux prolongations, jusqu'à finir par s'effondrer.
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En face, Marc Gasol a réalisé un match époustouflant, marquant 29 points après la mi-temps. Qu'importe leur adversaire en finale, les Espagnols ont montré qu'ils avaient non seulement l'effectif et l'expérience pour aller au bout, mais aussi la vista pour renverser des situations (très) mal embarquées.
Patty Mills avait la balle de match
Si la rencontre a basculé dans l'extraordinaire dans ses dernières minutes, elle a longtemps été âpre et plutôt à sens unique : l'Australie n'a quasiment jamais cessé de mener, faisant varier son avance de 4 à 10 points tout au long du match. Les Espagnols ont mis du temps à complètement rentrer dans leur demi-finale. Symbole de cette performance diesel, Marco Gasol a fini meilleur marqueur du match (34 points) alors qu'il était complètement passé à côté de ses deux premiers quarts temps.
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Bien secondé par Ricky Rubio (19 points), le pivot espagnol a progressivement porté son équipe jusqu'à cette ultime seconde du temps réglementaire. Patty Mills, à ce moment-là clairement homme du match, s'est avancé pour qualifier son équipe. Il a marqué le premier, pour revenir à 71-71. Mais a tremblé sur son dernier tir, manqué.
Une ultime prolongation, et l'Australie s'effondre
Alors, les certitudes australiennes ont commencé à vaciller. Eux qui n'avaient jusqu'ici pas perdu un match de ce mondial, eux qui avaient été l'équipe la plus prolifique du tournoi avec 90 points par match en moyenne, ont commencé à douter. Le premier d'entre eux, Patty Mills, a bien essayé de tenir la baraque lors de la première prolongation. Mais la deuxième, arrachée par un Marc Gasol devenu au shoot aussi précis qu'un sniper, a été fatale à la cohérence de jeu des Australiens. Ces derniers se sont mis à enchaîner les pertes de balles, les mouvements précipités, les maladresses. Rapidement, l'Espagne a creusé un écart définitif. Match plié.
L'Espagne atteint ainsi la deuxième finale mondiale de son histoire après celle - gagnée - de 2006. Face à l'Australie, les Ibériques ont survécu à l'une des plus belles joutes du tournoi. Les voilà désormais armés mentalement pour affronter le vainqueur du match France-Argentine.
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