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Mondial de basket 2019: L'Espagne de nouveau championne du monde en maîtrisant l'Argentine en finale

Cinq ans après avoir échoué à décrocher une médaille dans le Mondial 2014 à domicile, l'équipe d'Espagne est redevenue championne du monde en battant en finale de la Coupe du monde l'Argentine (95-75). Les coéquipiers de Marc Gasol (14pts, 7rbds, 6 passes) ont maîtrisé la fougue argentine, qui n'a pas pu compter sur son leader Luis Scola, bloqué à 0 point durant toute la 1re période, et qui a fini avec 8pts et 8rbds. Le chiffre 2 est à l'honneur: 2e titre mondial pour l'Espagne, 2e titre pour Marc Gasol cette saison (avec son sacre NBA), 2e médaille d'argent mondiale pour les Sud-Américains et 2e médaille de bronze (consécutive) pour les Français.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

L'Espagne avait disputé deux prolongations intenses en demi-finale pour vaincre l'Australie. Cela ne s'est pas vu sur le terrain, avec des Espagnols en forme et à leur aise face à des Argentins qui avaient pourtant asphyxié la France. Sur le parquet, les Sud-Américains ont paru très rapidement dépassés. Maladroits, incapables d'imposer leur jeu rapide en contre, leur impact physique, ils ont rapidement perdu pied. En deux minutes, sur un panier à 3pts en tête de raquette de Marc Gasol, ils avaient encaissé un (7-0). Après 3'20, l'avantage était large (12-2).

Mais un temps, la folie de l'Albiceleste s'invitait dans cette finale, infligeant un (10-0) pour revenir à 14-12. Mais les Espagnols remettaient de l'ordre, à l'image de cette interception de Willy Hernangomez Geuer qu'il concluait à l'autre bout du terrain d'un dunk (19-13). A l'issue du premier quart-temps, l'Espagne menait (23-14) et affichait une adresse à 40% à 3 points, contre 29 à leurs adversaires. Symbole de ce retour sur terre très violent, Luis Scola. Le vétéran de 39 ans, après son impressionnante démonstration contre la France, n'inscrivait ses tout premiers points qu'après 27 minutes de jeu, en rentrant ses deux premiers lancers-francs.

Rudy Fernandez allume la mèche

Entre-temps, l'Espagne avait appuyé sur le champignon grâce à deux missiles à 3pts de Rudy Fernandez, pour creuser un énorme trou (31-14), que l'Argentine, difficilement, finissait par diminuer à la fin du 2e quart-temps (43-31). A la mi-temps, il fallait constater les dégâts: 26 rebonds espagnols pour 15 argentins, 41% de réussite aux tirs pour l'Espagne contre 36%, et 31% à 3pts contre 23. Toute en maîtrise, l'Espagne maintenait le cap pour arriver à la fin du 3e quart-temps avec un avantage de +19 (66-47). 

Malgré un 5/19 à 3pts, l'Argentine était condamnée à tenter sa chance de loin pour recoller le plus rapidement possible, d'autant plus que l'accès à la raquette adverse était généralement interdite. Pressing tout-terrain, prise à deux sur le porteur de balle lors de la remontée de balle, l'équipe sud-américaine tentait tout, et revenait à 14 points. Mais l'Espagne trouvait toujours un Llull, un Rubio, pour s'en sortir. Un tir à 3pts de HernanGomez enfonçait un peu plus la tête argentine (76-59, 34'19). Les joueurs de l'entraîneur Sergio Hernandez jetaient leur énergie sur tous les ballons, tentant de couper les lignes de passes comme ils l'avaient si bien fait contre les Français. Sans avoir la même réussite.

Ricky Rubio terminait la rencontre sur un panier à 3pts, avant de laisser sa place sur un total de 20pts, 7rbds et 3 passes, en situation de meilleur marqueur pour l'Espagne. Un ultime coup d'éclat pour conclure un match maîtrisé.

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