Dennis Rodman, de retour en Corée du Nord, s'attire les critiques
Ses tatouages et
piercings ses cheveux colorés, son aventure avec Madonna...Toute sa vie de
basketteur, et après, Dennis Rodman a multiplié les frasques suscitant le plus
souvent un sourire amusé des fans. Mais ses dernières aventures ne font plus
rire grand monde.
L'ancienne star de la
NBA (la ligue américaine de basket) s'est en effet découvert une passion pour la
Corée du Nord et pour son dirigeant, le dictateur Kim-Jong-un. Il vient
d'entamer son quatrième voyage dans le pays pour aller y disputer un match
d'exhibition avec d'anciens joueurs à l'occasion de l'anniversaire du
chef d'État.
Étrange "bromance"
Un voyage dans l'un des
pays les plus fermés au monde qui passe mal côté américain. Cette visite a été
qualifiée de "blague cruelle" par un parlementaire américain, l'administration
Obama prend ses distances et la NBA se dissocie complètement de cette
initiative. La presse américaine elle s'interroge sur cette
"Bromance" (contraction de brother – frère – et romance) entre Rodman
et Kim-Jong-un.
Mais Dennis Rodman a un
peu du mal à comprendre ces critiques et assume parfaitement cette amitié : "Les
gens disent en permanence que la Corée du Nord est comme un pays vraiment
communiste, qu'on n'a pas le droit d'y aller. Tout ce que je sais, c'est qu'il
est sympathique avec moi ", a-t-il dit de Kim Jong-un (un homme qui n'a
pas hésité à faire tuer son oncle à la mi-décembre). "Son action politique
ne me regarde pas. Je ne suis qu'un sportif, une personne qui veut se rendre
là-bas et jouer pour le monde. C'est tout. "
Accroché sur CNN
Un peu plus tard, Rodman s'est accroché avec un journaliste de CNN a propos de Kenneth Bale, un Américain détenu en Corée du Nord. Il est accusé d'avoir voulu renverser le régime. "Vous savez ce
qu'il a fait dans ce pays? Pourquoi il est détenu dans ce pays ? J'adorerais en
parler ", a-t-il vociféré.
Il a ensuite – une fois de plus – défendu son voyage expliquant qu'avec ses coéquipiers il allait "ouvrir un peu la porte pour que les gens viennent " en Corée du Nord.
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