Euro - Confirmer la montée en puissance
Vaincre enfin l'Espagne, une équipe qui les a tant fait souffrir ces dernières années, permettrait aux coéquipiers de Tony Parker d'aborder en confiance cet Euro, où ils essaieront d'apporter à la France un premier titre international. Sur les 15 dernières rencontres entre ces deux équipes, la France ne s'est imposée que deux fois : à l'Euro-2005 pour la médaille de bronze et au Mondial-2010 en phase de poules. Depuis, elle reste sur six défaites, dont celles en finale de l'Euro il y a deux ans et en quart de finale des JO de Londres l'an passé. Dans l'Hérault, les Tricolores vont tenter de reprendre la main, en confirmant les progrès entrevus vendredi lors d'un premier match amical perdu face à ces mêmes Espagnols (76-85), après un début de préparation en demi-teinte. A Madrid, ils ont concédé leur deuxième revers en huit matches de préparation, après une première défaite face à la Grèce (67-79), autre prétendant au titre en Slovénie. Mais à cinq minutes de la fin, ils étaient encore sur les talons de l'Espagne, et n'ont craqué que dans les dernières secondes.
Retour de Parker
Vincent Collet, le sélectionneur national, a apprécié ce qu'il a vu en Espagne. "Ca reste un match de préparation très intéressant où j'ai eu ce que j'espérais en termes d'intensité, de qualité dans le repli défensif, et également en attaque, un peu plus de discipline que lors des matches précédents. On doit s'inspirer de ça, continuer et faire mieux lundi". Les Bleus bénéficieront de la rentrée de Tony Parker et Johan Petro, qui avaient été préservés à Madrid après s'être légèrement blessés à l'entraînement (respectivement béquille et petite entorse de la main droite).
L'Espagne, vice-championne olympique, a démontré lors de sa préparation qu'elle restait l'équipe à battre, en dépit des absences de Pau Gasol, Juan Carlos Navarro et Serge Ibaka, tous forfait pour l'Euro. Les joueurs de Juan Antonio Orenga sont invaincus, avec des victoires contre la Pologne, l'Allemagne, la Macédoine par deux fois et donc la France. Moins dominante à l'intérieur sans Gasol ni Ibaka, la Roja s'est adaptée en misant plus sur le jeu rapide, grâce notamment au retour de blessure du meneur NBA Ricky Rubio. C'est l'un des aspects du jeu que la France devra mieux maîtriser lundi, si elle entend venir enfin à bout de son ennemi intime.
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