Euro de basket : Boris Diaw veut "aller au bout"

L’Espagne a longtemps martyrisé les Bleus : 3 victoires dans des matchs décisifs à l’Euro 2009, à l’Euro 2011 et aux JO 2012, avant que les Français ne parviennent enfin à battre leur bête noire. Les Bleus restent  sur deux victoires dans des matchs couperet dont un retentissant succès en 2014 en quarts de finale des mondiaux à Madrid.

Les deux équipes se connaissent par cœur et leur rivalité sur le parquet est exacerbée, même si les joueurs s’apprécient plutôt bien en dehors.

"Cela fait quelques années que l’on joue les uns contre les autres et cela a créé une pseudo-rivalité. Il y a eu beaucoup de victoires de leur part, c’est nous qui avons gagné en dernier, et aujourd’hui la revanche est à l’Espagne. On sait que cela va être un match difficile, " explique Boris Diaw, basketteur de l’équipe de France

Un super public

L’équipe de France joue à Lille. Un avantage et un inconvénient selon le basketteur. "Depuis le début de cet Euro on essaie de tourner ça à l’avantage, mais parfois cela procure aussi beaucoup de pression. Pour l’instant on a su la gérer. "

Depuis le début de l’Euro de basket, le nombre de spectateurs n’a cessé d’augmenter. "A Montpellier, on a fait salle pleine à chaque match. Depuis qu’on est à Lille les choses ont doublé. On est à plus de 20.000 spectateurs, ce qu’on n’avait jamais vu en France, " s’extasie Boris Diaw.

Un titre avant tout

Une victoire de l’équipe de France à l’Euro de basket signifie aussi une qualification pour les Jeux Olympiques de Rio l'année prochaine. Mais l’enjeu est plus important que cela. "Notre ambition est d’aller au bout depuis le début. On est champion d’Europe en titre et on essaie de garder ce titre-là. C’est souvent le plus difficile. "

L’équipe compte beaucoup de nouveaux joueurs. Tous ont un très bon niveau et on sent que la relève est assurée. "La clé de cette équipe de France c’est une osmose entre une génération qui a plus d’expérience et une génération pleine de fougue, de talent, qui apporte énormément sur le jeu. C’est grâce à cette osmose que nous arrivons à gagner les matchs importants. "