Aaron Cel : "Difficile de trouver une solution face à Pau Gasol"
- Vous avez tenu trente minutes contre une grosse équipe d’Espagne et un Pau Gasol intouchable…
Aaron Cel : "On a des regrets mais on n’a pas à avoir honte. On a pratiqué un beau basket. Pendant trois quart-temps, on a joué notre jeu, on a été très bon défensivement. Ça leur a posé beaucoup de problèmes. Après, franchement, difficile de trouver une solution face à Gasol quand il met six trois-points. On l’a maintenu en dehors de la raquette le plus possible mais il n’y avait rien à faire… On savait que (Marcin) Gortat allait faire le travail en défense, qu’il pouvait le tenir physiquement sans aucun problème. On ne s’attendait pas à ce qu’il mette six tirs comme ça. C’est dur, ça fait mal."
- Que vous a-t-il manqué dans ce début de quatrième quart-temps où l’Espagne fait l’écart ?
"Un peu d’expérience, sans doute. Ils ont continué à dérouler leur jeu et nous, on a commencé à se regarder et à légèrement moins se passer la balle en attaque. Or, c’est bien en fin de match qu’il faut jouer le plus en équipe."
- Y croyiez-vous, avant le match ?
"On y croyait. On y croyait carrément. On les a joués en préparation. Les deux équipes étaient au complet et on avait perdu de cinq points seulement. On avait vraiment bien joué. On savait que cette Espagne nous correspondait car on sait jouer physique, on n’a pas peur des coups. Eux, c’est l’inverse. C’est talentueux, c’est beau à voir jouer, mais ce n’est pas très physique."
- L'Espagne a-t-elle le profil d’un candidat au titre ?
"Il leur manque Marc Gasol, Serge Ibaka, qui apporte cette dimension physique. Il y a des équipes plus fortes comme la Grèce, qui joue très dur. La France ? Les statistiques ne jouent pas en leur faveur : généralement, l’équipe organisatrice ne gagne pas… Mais ils ont quand même des joueurs extraordinaires. Je leur souhaite de tout mon cœur."
- Avez-vous été surpris par l’accueil de cette salle (qui a encouragé la Pologne et conspué l’Espagne pendant tout le match) ?
"Étant né en France, je savais que le public français n’aimait pas trop les Espagnols, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient hués à ce point là… C’était sympa, ça nous a donné du jus. Quelque part, ça nous a sûrement motivés."
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