EuroBasket - 1/4 de finale : l'Espagne face au défi Schröder
L'Espagne face au défi Schröder
La Mannschaft compte sur sa star Dennis Schröder pour créer une deuxième surprise. Le meneur des Atlanta Hawks, deuxième marqueur de l'Euro (23,2 points), devra se jouer d'une défense d'un tout autre niveau que celle des Bleus. En six matches, les Espagnols n'ont encaissé que moins de 60 points en moyenne. Diminués par les forfaits, notamment ceux de Sergio Llull avant le tournoi et d'Alex Abrines pendant, les tenants du titre ont moins de shooteurs. Mais l'expérience des frères Pau et Marc Gasol à l'intérieur, de Sergio Rodriguez et Ricky Rubio à la mène, devrait faire la différence. Au tour précédent, les triples champions d'Europe ont su garder la tête froide dans la grosse ambiance de la Sinan Erdem Arena pour maîtriser la Turquie.
Chocs d'outsiders
La Slovénie et la Lettonie faisaient figure d'outsiders avant le tournoi. Elles n'ont pas déçu, mais une seule atteindra le dernier carré. Ce serait la deuxième fois pour les Slovènes après 2009 (4e place) et la troisième pour les Baltes, médaillés d'or en... 1935 et d'argent en 1939. Ce sera l'occasion de voir face à face deux futures stars mondiales, le géant Kristaps Porzingis (2,21 m) chez les Lettons et le tout jeune Luka Doncic, 18 ans, chez les Slovènes.
Entre vieux briscards
Ni la Grèce ni la Russie n'étaient forcément attendues à ce niveau, mais, avec des joueurs d'expérience, elles ont toutes les deux réussi de belles performances en huitième de finale en éliminant respectivement la Lituanie et la Croatie. Les Russes comptent sur la classe de leur meneur de jeu Alexeï Shved, meilleur marqueur de l'Euro (23,7 points de moyenne) et candidat au titre de MVP, et sur le géant Timofei Mozgov (2,16 m) pour retrouver leur rang après deux éditions ratées à cause de nombreuses absences. Les Hellènes possèdent un duo d'arrières efficace avec l'Américain naturalisé Nick Calathes et Kostas Sloukas, et des intérieurs rompus aux joutes de l'Euroligue, Yannis Bourousis et Yorgos Printezis. Le forfait de Giannis Antetokounmpo semble les avoir libérés de toute pression.
Un test pour la Serbie
La Serbie poursuit sa route malgré la cascade de forfaits qui l'a accablée avant le tournoi (Teodosic, Jokic, Radjulica). Après un match poussif contre la faible Hongrie en huitième de finale, le tableau lui offre un test plus sérieux, mais toujours abordable, face à l'Italie. Avec Bogdan Bogdanovic à l'aise dans son costume de leader unique (19,3 points et 5,3 passes de moyenne), avant de faire le grand saut vers la NBA, les vice-champions olympiques ont les moyens de passer. La "Nazionale", peu convaincante, espère un grand jour de son shooteur Marco Belinelli pour créer la surprise.
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