EuroBasket : Huitièmes en vue pour les Bleus face à la Pologne
L'Equipe de France ne doit pas se rater. Après une défaite glaciale inaugurale face à la Finlande, une victoire stressante contre la Grèce et un spectacle offensif devant l'Islande, la victoire contre les Polonais mardi est indispensable. Sans elle, les Bleus se retrouveraient en danger d'élimination. Elle sera moins cruciale mercredi contre la Slovénie, puisque nul ne sait quel tableau les résultats des autres groupes offriront aux Français à Istanbul, où aura lieu toute la phase finale à partir de samedi. En théorie, en terminant premiers, les coéquipiers d'Evan Fournier devraient affronter en huitième de finale la Géorgie ou Israël, des adversaires a priori plus faciles que la Lituanie, l'Italie ou l'Allemagne, qui leur sont promis s'ils finissent entre la deuxième et la quatrième place.
L'équipe de Pologne, dépourvue de stars, est largement à la portée de la France. Son joueur le plus coté est... un Américain, A.J. Slaughter, que Vincent Collet connaît bien pour l'avoir eu sous ses ordres cette année à Strasbourg (il a également joué à Cholet et à Chalon-sur-Saône et sera à Villeurbanne l'an prochain). Mais la méfiance est de mise, surtout après le faux-pas du premier jour contre la Finlande.
Les Slovènes invaincus
La Slovénie sera un rival d'un tout autre calibre avec au moins trois joueurs de grande classe : le meneur Goran Dragic, en NBA depuis près de dix ans (actuellement au Miami Heat), qui dispute sa dernière compétition internationale à 31 ans, le jeune Luka Doncic, son héritier du Real Madrid, âgé de 18 ans, et l'Américain Anthony Randolph, "recruté" en juin dernier après une naturalisation expresse. "C'est à nouveau une équipe de shooteurs. Ce qui les caractérise, c'est qu'ils tirent beaucoup à trois points. Ils en mettent presque dix par match", prévient Vincent Collet. "C'est une équipe à surveiller, un peu à l'image de la Finlande. Il faudra utiliser notre avantage de vitesse".
Les Slovènes, présentés depuis le départ par Collet comme les favoris du groupe, ont gagné leurs trois premiers matchs contre la Pologne, la Finlande et la Grèce et ont déjà leur billet en poche pour Istanbul. Le sélectionneur attend surtout de ses joueurs, très inspirés en attaque, un effort supérieur en défense. "On avait fait des progrès (pendant la préparation), mais le naturel revient vite au galop. Il faut qu'on insiste là-dessus, parce que c'est ce qui va déterminer notre réussite ou non dans cet Euro", assure le coach des Bleus.
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