Furia bleue pour se venger de l'Espagne
A suivre ce soir en direct sur France 4 et francetvsport.fr à partir de 20h20
Revanche. Le mot est dans tous les esprits, dans toutes les bouches. C'est peu dire que les Françaises sont remontées à bloc au moment de retrouver leur bourreau de l'Euro 2013, ces maudites Espagnoles qui les battues sur le fil et sur leur sol ! "Oui il y a un sentiment de revanche à prendre", ne nie pas Paoline Salagnac, "mais c'est un autre contexte, une autre aventure". Il n'empêche qu'en face, c'est toujours la même armada ou presque. Les tenantes du titre sont toujours aussi impressionnantes même si elles se sont faites une énorme frayeur face au Monténégro en quart de finale (75-74). Une absence notable toutefois dans les rangs ibères, et de celle qui pourrait peser : Sancho Lyttle, l'intérieure d'origine américaine qui a avait martyrisé les Tricolores il y a deux ans, n'est pas là. Les filles de Valérie Garnier peuvent remercier son club d'Atlanta qui n'a pas voulu libérer son joyau...
La mitraillette Torrens
Les partenaires de Sandrine Gruda, encore une fois étincelante face aux Russes en quart de finale ((23 points, 4 rebonds) ne savent pourtant que trop bien que la menace est bien réelle. Elle a même un visage, celui d'Alba Torrens. Meilleure marqueuse de la compétition (19,8 pts par match), l'ailière s'est même autorisée une pointe à 28 unités contre les Monténégrines. Dans sa foulée, c'est toute le secteur offensif espagnol qui fait feu de tout bois (meilleure attaque du tournoi avec 76,8 pts de moyenne) tandis que la défense est toujours aussi hermétique. Invaincues depuis l'entame de cet Euro, les filles de Luca Mondelo font peur mais l'entraîneur des Françaises estime que la victoire se jouera aussi, et surtout, sur le plan mental. "Il va falloir trouver de l'énergie", déclare Valérie Garnier. "Et on ne parle pas là de technique ou de tactique mais de détermination".
Les Françaises, qui accèdent aux demi-finales de l'Euro pour la quatrième fois consécutive, joueront avec le soulagement d'avoir quasiment acquis leur ticket pour les JO de Rio en 2016. En battant les Russes, elles ont gagné leur billet pour un Tournoi de qualification olympique (TQO), qui ne devrait être qu'une formalité pour elles. Un sacré poids en moins. Les Bleues ont l'esprit léger mais il leur faudra aussi la main lourde pour estourbir les redoutables Espagnoles. Si elles parviennent à résoudre cette équation, la finale de l'Euro ne sera peut-être pas loin...
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