La résurrection de Batum
Après huit matches, on restait sur une impression très mitigée. Quasi absent dans son registre offensif, Batum ne brillait plus que par son intensité défensive. Avec talent en quart face au Slovène Dragic et en demi-finale contre l'Espagnol Fernandez mais c'était un crève-coeur quand on connaît ce que peut apporter l'ancien manceau au style félin. Maintenu coûte que coûte par Vincent Collet, Batum a renvoyé l'ascenseur en finale. Dès le coup d'envoi, il a pris ses responsabilités. Agressif dans toutes les zones du terrain, l'ailier a posé sa main sur le match. C'est lui qui a étouffé les Lituaniens en réussissant un 3/3 (7 pts) et en coupant les lignes de passe.
17 pts à la mi-temps
Mais "Batman" en voulait encore plus. Enfin libéré du lourd poids qui bloquait son bras, le joueur des Blazzers s'envolait à dix mille pieds. Des tirs primés en pagaille et un match gagné contre le meilleur artilleur lituanien Linas Kleiza. L'ancien joueur des Raptors finissait meilleur marqueur avec 20 pts mais c'est bien Batum qui avait réussi à porter le coup décisif dans ce 2e quart-temps. Il efface d'un seul match toutes les déceptions de cet Euro. Il voulait être le meilleur ailier de la compétition, à la mi-temps il était déjà le grand gagnant de la finale.
Batman est de retour
Devant un tel récital, Vincent Collet a laissé son ancien protégé au Mans se régaler pendant les 28 premières minutes de la finale. Pas une seule seconde sur le banc. Que du bonheur ! Qu'importe s'il n'a plus inscrit un panier en deuxième mi-temps, Batman était bel et bien de retour. "On a trop galéré depuis dix ans. Elle était à nous cette finale", a commenté Nicolas Batum, la Coupe en main. Batum avait connu les titres chez les jeunes, cette fois c'est avec les grands !
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.