Les Bleus domptent la Grande-Bretagne
Batum et Parker au charbon
Les Bleus avaient donc une folle envie de se racheter lors de ce deuxième match. Ceci à l'image de Nicolas Batum (17 pts). L'ailier de Portland, très actif, a montré l'exemple à ses coéquipiers, beaucoup plus agressifs que face aux Allemands. Après quatre minutes, un tir primé de l'impeccable Mickaël Gelabale donnait à penser que la Grande-Bretagne se dirigeait vers une dure soirée (3-11). Mais les Britanniques n'ont pas si facilement que cela baissé les bras. L'ailier Daniel Clark a notamment "tenu la barraque". Ses quatre tirs primés, pour 16 points à la pause, ont relancé son équipe, alors que Vincent Collet avait pris le risque de placer intégralement son cinq de départ sur le banc.
Il a fallu le retour de Batum et Parker (16 pts) pour que la France reprenne ses aises, la Grande-Bretagne étant un instant revenue à -4 (31-35, 16e). Le duo était alors bien décidé à tuer le match sans attendre et faisait passer le message à coups de pénétrations rageuses. L'avis était bien reçu par Nando de Colo (11 pts) qui, de deux tirs primés, donnait une avance très confortable aux siens (71-48, 30e). Les Bleus pouvaient ensuite gérer sereinement le dernier quart-temps, tout en donnant un peu de repos aux cadres.
Parker: "Que tout le monde se sente impliqué"
"C'était un match important, il fallait qu'on gagne. Si on perdait celui-là, on était presque "out", analyse Tony Parker. "Maintenant on sait ce qu'on doit faire. Il faut que tout le monde se sente impliqué, participe. Parce que si on veut aller loin dans ce tournoi, il faudra que tout le monde soit performant", ajoute le capitaine.
Un soulagement partagé également du côté du "grand" Alexis Ajinça (11 pts). "Ca fait du bien au moral. Mercredi, il y avait pas mal de joueurs qui étaient stressés. Moi-même, ça s'est énormément vu", avoue l'intérieur tricolore. "Sur ce match-là c'était le jour et la nuit. On a montré un autre visage au niveau défensif. Maintenant ce n'est que le deuxième match, que l'Angleterre et on a d'autres objectifs", conclut -il.
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