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Les Français passent l'obstacle letton

L'équipe de France s'est qualifiée pour les demi-finales du championnat d'Europe en s'imposant devant la Lettonie (84-70) mardi à Lille. Mal entrés dans la partie, les Bleus ont soufflé le chaud et le froid avant de monter en puissance en deuxième période et de s'échapper irrémédiablement. Les Français poursuivent leur aventure et retrouveront leurs grands rivaux espagnols jeudi (à 20h50 sur France 3 et Francetvsport) pour une place en finale.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
la rage du capitaine Boris Diaw face à la Lettonie (SEBASTIEN NOGIER / EPA)

LE MATCH ESPAGNE - FRANCE EN DIRECT JEUDI SOIR A 20H50 SUR FRANCE 3 ET FRANCETVSPORT

Les joueurs de Vincent Collet se sont pourtant fait une belle frayeur dans l'entame du match, en se montrant trop timorés et ne parvenant pas à installer leur jeu convenablement. Manquant de vitesse d'exécution et de présence défensive, et en panne d'adresse, les Bleus se laissaient déborder par des Lettons adroits qui s'engouffraient dans les brèches qui leur étaient ouvertes. Malgré tout, comme ces derniers ne parvenaient pas à faire le plein de points, les Français, malgré une pâle copie n'accusaient que six points de retard (19-25) à la fin du premier quart-temps, ce qui était plutôt flatteur au vu de leur prestation.

TP sort de sa boîte

Recadrés par le coach, et sans doute un peu plus entrés dans le match, les coéquipiers de Boris Diaw se remettaient à l'endroit dans les dix minutes suivantes, en prenant le temps de construire leurs actions et de poser leurs système. Diaw et surtout Parker, auteur des neuf derniers points de la première mi-temps, sonnaient la charge et permettaient à l'équipe de France de reprendre la maîtrise du jeu. (40-38, 20e). Le véritable écart se creusait dans le troisième quart-temps, quand les Bleus réussissaient à accélérer le rythme du match face à la zone lettonne. Les 22.000 supporteurs donnaient de la voix et les Français basculaient en zone favorable (56-45). Pour les Baltes, la chance était passée.  Le quatrième quart était presque anecdotique tant les locaux gardaient le contrôle des opérations, même s'ils relâchaient un peu leur vigilance défensive. Collet en profitait pour faire tourner son effectif et garder des réserves avant son duel au sommet contre l'Espagne.

Déclaration de Tony Parker: "Je n'étais pas inquiet. On a eu un début un peu difficile. Après, on est monté en pression et, en deuxième mi-temps, on a fait un gros match défensivement. C'est ce qui nous a permis de pousser la balle, de créer des paniers faciles. On en aura besoin aussi au prochain tour contre l'Espagne. (A la fin de la première mi-temps) Je sentais qu'on perdait un peu le rythme. On était bien en place mais on jouait sur un faux rythme. J'ai essayé d'être plus agressif pour mettre un peu de folie dans le match pour passer devant avant la pause. France-Espagne, c'est devenu un classique. Les deux dernières années, on les a battus. Avant, ils nous ont battus pendant longtemps. Ils ont encore fait un gros match contre les Grecs. Ce sont des champions qui sortent le gros match au bon moment."

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