Réveil attendu face à la Lettonie
Plus le droit à l'erreur
Une défaite qui amène à s'interroger sur la valeur réelle des vice-champions d'Europe ? Ils ont globalement tenu le choc en défense mais sombré offensivement, eux qui possédaient pourtant la meilleure attaque de l'Euro jusque-là. Surtout, pour la première fois depuis bien longtemps ils ont été lâchés par leur "trio majeur". Tony Parker, Nicolas Batum et Boris Diaw ont compilé seulement 26 points à eux trois. Or la France n'a pas la profondeur de banc pour autoriser de tels errements à ses leaders.
Batum en particulier, malgré sa présence dissuasive en défense, est encore loin du niveau espéré en attaque. Mais les Bleus, au premier rang desquels Parker, ont déjà prouvé par le passé qu'ils savaient réagir après une déconvenue. La Lettonie devra s'attendre à trouver devant elle une équipe remontée. "Il n'y a toujours pas d'inquiétude, mais il y a une certaine urgence", admet ainsi Diaw, le capitaine. "Il va falloir essayer d'avoir de la constance dans notre jeu d'attaque. On sait qu'il faut gagner un match sur trois pour être en quart de finale et plus si on veut être le mieux classé possible."
Des Bleus avertis du danger
La première place est encore accessible aux Bleus, à condition de vaincre ces Lettons qui n'étaient pas vraiment attendus là. La France aura en revanche l'avantage d'être avertie du danger. Non seulement la Lettonie a dynamité mercredi l'Ukraine (85-51), que les Bleus avaient eu du mal à écarter dimanche (77-71), mais elle leur a aussi déjà causé quelques dommages par le passé. En 2011, à l'Euro en Lituanie, les Tricolores avaient été secoués par ces Lettons et, en particulier, par l'arrière Janis Blums, qui avait inscrit 32 points avec des tirs à trois points pris dans les positions les plus audacieuses.
"On avait eu beaucoup de mal à les arrêter", se remémore le sélectionneur Vincent Collet, pour lequel "la Lettonie est plus forte qu'en 2011". Blums est toujours là, mais n'est plus le joueur moteur, rôle dévolu à Kristaps Janicenoks (14,2 points de moyenne). Les Bleus devront donc être particulièrement attentifs en défense pour ne pas laisser les Baltes développer leur jeu. "Tout part dans notre jeu de la défense", estime Nando De Colo. "Il faut qu'on soit agressif comme on a su le faire dans la plupart des matches."
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