Tony Parker : "on sera clairement favori"
Que représente le fait de jouer à la maison?
Tony Parker : "Cet Euro organisé en France n'est que du bonus pour moi. Mon rêve était d'amener à l'équipe de France le premier titre de son histoire. Quand on a gagné en 2013, j'ai eu l'impression que la pression était partie. Si je prends ma retraite demain, je pourrais me dire que j'ai tout gagné dans ma carrière. Donc je ne ressens pas de pression. Je suis content de jouer à la maison. Cela va être incroyable. Il y a une énorme attente. Depuis que je suis revenu en France, on ne me parle que de ça."
La qualification aux JO-2016 sera votre autre objectif à l'Euro...
T P : "Moi, je pense plus à la médaille d'or. Rio, cela va avec (les deux finalistes sont qualifiés pour les Jeux, Ndlr). Je ne pense à rien d'autre qu'à gagner le Championnat d'Europe. On l'a gagné en 2013. On n'a jamais eu le statut de favori avant. Là, on le sera clairement. Tout le monde voudra nous battre. On ne joue pas de la même façon quand on est outsideur. Notre parcours dépendra de notre capacité à gérer la pression de cet événement. Mais ce sera très dur de gagner à domicile. Il ne faudra pas trop s'enflammer même si on a une bonne équipe. On peut perdre sur un match, dès les huitièmes de finale."
Il n'y a que des avantages à jouer en France?
T P : "C'est un avantage. Mais il y a aussi des inconvénients. Il faut gérer tout le monde: les médias, la famille, les amis. Aucune équipe n'a gagné à domicile depuis 1993 (l'Allemagne). On a vu comme l'Espagne a pu être paralysée par la pression chez elle l'an passé (lors de la Coupe du monde). Il faudra garder cela en tête."
Quelle est la plus grande force de la France?
T P : "L'expérience, je pense. On arrive à enchaîner les bons résultats. Après l'Espagne, qui a été dominante pendant plusieurs années, c'est à notre tour de faire la même chose."
Qu'est-ce que cela vous fait d'être parmi les anciens?
T P : "Cela fait quelques années déjà... Je le vis bien. C'est mon rôle en tant que leader d'être sûr que tout le monde va de l'avant et est sur la même longueur d'onde. Cela fait longtemps que je fais cela en équipe de France. Mais mon rôle va être encore plus important cette année."
Les pépins physiques sont de l'histoire ancienne?
T P : "C'est vrai que j'en ai eu beaucoup cette saison avec les Spurs. Quand je regarde l'ensemble de ma carrière, je m'en sors bien. Ce sont des choses qui arrivent mais là je me sens bien."
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